Un peu plus de deux après le décès d’Élisa Pilarski, cette jeune femme enceinte de six mois, tuée par des chiens, nouveau rebondissement. Jean-Charles Metras, commandant du Groupement de Gendarmerie de l’Aisne, qui suivait une chasse à courre dans ce secteur, va quitter ses fonctions.
Le compagnon l’aurait vu proche du lieu du drame
Selon les informations exclusives du site internet de « l’Union« , Jean-Charles Metras va quitter le département. Un nouveau rebondissement dans l’affaire puisque ce dernier est un des témoins clés. En effet, l’homme affirme qu’il suivait la chasse à courre avec son épouse et ses enfants quand le drame est survenu.
Mais le compagnon d’Elisa Pilarski est certain d’avoir croisé le lieutenant-colonel Jean-Charles Metras, commandant du groupement de gendarmerie de l’Aisne quand il est arrivé sur les lieux du drame : « On était dans la forêt à ce moment-là, mais on ne l’a pas croisé. On a quitté les lieux sans l’avoir vu. Il fait erreur » affirme le commandant.
Dans l’attente des résultats ADN
L’enquête doit maintenant déterminer quels sont les chiens qui ont attaqué Elisa Pilarski et à qui ils appartiennent. Les résultats des prélèvements sur les 67 chiens (les 62 de l’équipage du Rallye la Passion qui chassait et les cinq du couple Pilarski-Ellul) sont toujours attendus. Ils pourraient être dévoilés en février, selon la maman de la victime.
Ce que l’on sait actuellement, c’est que deux pistes sont écartés définitivement : la piste du compagnon, dont les déclarations faites le jour des faits coïncident avec les constatations établies et la piste du promeneur avec son malinois. Affaire à suivre…