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Disparition d’Émile, l’étau se resserre, « L’hypothèse la plus plausible… »


L’hypothèse la plus plausible concernant la disparition d’Émile, disparu à Haut-Vernet, semble enfin émerger après la découverte de son crâne.

Quelques jours seulement après la découverte du crâne du jeune garçon Émile, disparu depuis le 8 juillet dernier, l’enquête progresse à grands pas.

La nature de sa disparition reste toutefois un mystère. Accident, hom*cide involontaire, ou m**rtre ? Les autorités compétentes travaillent sans relâche pour découvrir ce qui a causé de la m*rt de ce petit garçon perdu dans le hameau du Haut-Vernet, situé dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Ainsi que l’a rapporté le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, pendant sa conférence de presse le 2 avril, aucune des hypothèses formulées ne peut actuellement être écartée. Cependant, les récents indices récupérés par les enquêteurs semblent orienter l’enquête vers l’idée d’un accident tragique.

La découverte des restes d’Émile

Le crâne d’Émile a été découvert à une distance de vingt-cinq minutes à pied environ du Haut-Vernet, dans une zone que le procureur a décrit comme « difficile et très escarpée ». Il semblerait d’ailleurs, selon Le Parisien, que le garçonnet ait pu se diriger vers ce lieu seul, sans l’aide de personne tiers.

Au même endroit, les policiers ont fait une autre découverte: des vêtements appartenant à Émile. Un tee-shirt, des chaussures et une culotte ont été retrouvés près des ossements, ayant été envoyés à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale pour y être analysés.

Selon une source proche du dossier cité par Le Parisien, pas de trace de violences n’aurait été découvertes sur ces vêtements ni sur le reste du crâne d’Émile.

Les hypothèses évoquées par le procureur

Le procureur Blachon a également proposé une explication plausible quant à la manière dont le crâne d’Émile a pu échapper à la vigilance des équipes de recherche.

La présence d’un ruisseau à proximité de l’endroit où a été retrouvé le crâne, un ruisseau qui peut se transformer en torrent lors de fortes pluies, associée aux conditions météorologiques récentes et l’abondance d’animaux dans la région pourrait expliquer le déplacement du crâne.

Les analyses des ossements d’Émile ont déjà établi qu’ils n’avaient pas été enterrés, mais avaient été exposés longtemps aux variations météorologiques et aux intempéries. Si la thèse de l’accident s’avère être la bonne, il est probable qu’Émile se soit égaré avant de décéder suite à une chute, à l’épuisement ou à la déshydratation.

Mais au final, seules les autres parties du squelette du garçonnet pourront réellement aider à comprendre ce qui est arrivé à Émile. Les recherches se poursuivent donc, intensivement dans le hameau du Haut-Vernet.

Source : gala.fr