Si la course aux vaccins est bien lancée, rien ne semble déterminer avec exactitude tout les paramètres autour de ce nouveau coronavirus depuis son apparition à Wuhan (Chine centrale) en novembre 2019. Qualifiée ensuite de pandémie depuis le 11 mars 2020 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Aujourd’hui, de nombreux scientifiques travaillent sur la propagation et les facteurs aggravants de ce virus qui a déjà couté la vie à 1.143.797 personnes dans le monde (source : Worldometer).
Le groupe O moins vulnérable face au COVID-19 ?
Selon la chaîne LCI, une étude danoise a permis d’analyser le sang de milliers de personnes testées positives au COVID-19 entre le 27 février et le 30 juillet 2020. Dans les grandes lignes de ces recherches, une comparaison a été faite selon les différents groupes sanguins de la population testée. Dans leurs conclusions, ces chercheurs établissent le résultat suivant :
« Le groupe sanguin O est associé à une diminution du risque de contracter une infection au COVID-19 »
Blood Advances
Dans le cadre de ce travail, les scientifiques danois affirment que 42% de la population du Danemark figurent dans le groupe sanguin O. Le même pourcentage dans le groupe sanguin A, 11% pour le B et seulement 4% pour le groupe AB. Parmi plus de 7000 personnes testées positives au COVID-19, seules 38% des personnes sont du groupe sanguin O.
« Le groupe sanguin O est significativement associé à une sensibilité réduite à l’infection par le SRAS-CoV-2 » annonce les chercheurs.
Les groupes sanguins A et AB plus sujets à la maladie ?
Dans une autre étude de ces chercheurs danois, il est aussi question de données recueillies dans des hôpitaux de Vancouver (Canada). Une étude réalisée sur la même période de février à avril 2020. Les personnes qui ont un groupe sanguin A ou AB auraient plus de chance de contracter la maladie. Le critère utilisé par les chercheurs a été le nombre de patients nécessitants une ventilation mécanique.
‘Les groupes A ou AB restaient plus de jours en soins intensifs’
Sur 95 patients admis en soins intensifs : 57 étaient du groupe O ou B, 38 du groupe A ou AB. 84% des personnes du groupe A ou AB ont eu recours à de la ventilation mécanique. De même que les patients de ces groupes A ou AB, restaient plus de 13 jours en soins intensifs. Contre 9 jours pur les patients B ou 0.
« Les patients gravement malades du Covid-19 du groupe sanguin A ou AB courent un risque accru de nécessiter une ventilation mécanique selon nos données ainsi qu’une hospitalisation prolongée en soins intensifs par rapport aux patients du groupe O ou B », notent les auteurs. Toutefois, ‘des travaux supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les mécanismes sous-jacents’ indiquent tout de même les chercheurs danois pour modérer ces résultats. L’étude complète est à retrouver sur le site de la revue Blood Advances.