Les équipes médicales sont sur le pied de guerre pendant une pandémie. Ils font de leur mieux pour limiter les décès et sauver le maximum de personnes. Toutefois, le surplus d’effort impacte leur santé. Alessia Bonari, une infirmière italienne, a livré un témoignage poignant à The Independant.
La jeune femme a peur lorsqu’elle travaille
Alessia travaille à l’hôpital de Milan. La Lombardie est la région la plus touchée par la pandémie avec 28.761 cas et plus de 3700 décès. Une image vaut mille mots, les clichés publiés sur son compte Instagram résument la situation.
Une première photo montre son joli visage tandis que sur la seconde, elle est pleine d’ecchymoses. Le port permanent des masques a laissé des traces. Pourtant, Alessia travaille avec la peur au ventre : « le masque peut ne pas bien adhérer au visage ou je me suis peut-être accidentellement touché avec des gants sales, ou peut-être que les lentilles ne couvrent pas complètement mes yeux et que quelques choses est passé. »
Le personnel médical est exténué
Alessia décrit des conditions de travail extrêmement difficiles. Sa blouse de travail provoque une transpiration abondante. Cependant, une fois son uniforme enfilé, elle ne peut plus boire, ni aller aux toilettes. Cette période peut durer jusqu’à six heures ! Outre la fatigue physique, le stress atteint des sommets : « je suis psychologiquement fatiguée, comme tous mes collègues qui sont dans la même situation depuis des semaines. »
Néanmoins, elle est consciente de sa responsabilité. Leurs efforts contribuent à réduire le nombre de décès. Les personnels soignants font de leur mieux pour que les malades puissent rentrer chez eux et revoir leur famille.
La guerre contre le coronavirus est loin d’être gagnée, le personnel médical est indispensable. Jean-Jacques Goldman leur a rendu un hommage appuyé avec sa chanson, « ils sauvent des vies ». Le morceau tourne en boucle sur les réseaux sociaux.
Source: independent.co.uk
