Aya Nakamura, célèbre chanteuse populaire et emblématique de la nouvelle génération, est citée pour donner la note musicale lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le 26 juillet prochain. Étonnamment, la star de 28 ans est supposée entonner une chanson de l’iconique Edith Piaf, causant ainsi un tumulte sur les réseaux sociaux qui la place au centre d’une polémique qui semble infinie.
L’origine de la controverse
Depuis l’annonce de cette participation peu conventionnelle, Aya Nakamura est soumise à un véritable roulage dans la boue virtuelle. Les critiques viennent principalement de l’extrême droite française, avec à leur tête, Marion Maréchal Le Pen, qui a déclaré sur BMFTV : «On veut représenter la France multiculturelle, on veut représenter la France qui ne chante pas français». Une attaque qui a suscité de nombreuses réactions.
La participation d’Aya Nakamura à cet événement majeur remonte à sa rencontre avec le président Emmanuel Macron à l’Élysée. Selon les informations relayées par l’Express, c’est lors de cette rencontre « secrète » que le président français lui aurait suggéré de reprendre la légendaire chanson d’edith piaf « la vie en rose» lors de la cérémonie.
Aya Nakamura fait face aux critiques
Face à cette pluie de critiques, Aya Nakamura n’a pas tardé à réagir. Sur son compte du réseau social X, elle a tenu à exprimer sa gratitude envers ses fans qui l’ont soutenue au cours de cette épreuve. Elle a posté :
« Merci pour le soutien, surtout à ma communauté. J’ai l’impression de vous avoir fait découvrir Edith Piaf et qu’elle s’est réincarnée en moi. Le reste, qu’ils nous aiment ou pas, c’est leurs dos« . La jeune chanteuse semble prendre avec le sourire cette vague de haine, démontrant une maturité et une force de caractère hors du commun.
Soutiens envers Aya Nakamura
Fort heureusement, la chanteuse de « Djadja » a également reçu le soutien du comité d’organisation des JO de Paris et du metteur en scène de la cérémonie Thomas Jolly, qui se sont dits « choqués par les attaques racistes » contre celle qui a été désignée artiste féminine de l’année lors des dernières Victoires de la Musique, devançant Véronique Sanson et Louane.
Quant au Syndicat national de l’édition phonographique (Snep), il a précisé l’influence mondiale d’Aya Nakamura, soulignant qu’elle figurait dans le top des ventes de 46 pays. Selon Alexandre Lasch, le patron du Snep : « C’est un instrument du soft power français et les polémiques indignes n’y changeront rien«
Aya Nakamura sera-t-elle sur la scène des Jeux Olympiques de Paris 2024 le 26 juillet prochain ? Si les débats font rage en ligne, une chose est certaine, le talent et la popularité d’Aya Nakamura ne sont plus à prouver. En définitive, et même face à la tourmente, la chanteuse semble confiante et plus motivée que jamais pour offrir un spectacle époustouflant.
Source : tf1info.fr