Témoignages

Carrefour Market: il trouve une dent humaine dans sa tarte aux pommes industrielle et manque de s’étouffer

Une part de tarte aux pommes.
La direction de Carrefour France se dédouane de toutes responsabilités.

Alors qu'il croquait dans sa tarte achetée dans un Carrefour Market, le Marseillais a eu la mauvaise surprise de tomber sur une dent. Après cette mésaventure, l'homme a engagé un avocat.

Un habitant de Marseille (Bouches-du-Rhône) a découvert une dent humaine en dégustant une tarte aux pommes industrielle. Un dessert qu’il avait acheté début juillet dans un Carrefour Market.

L’homme, qui a manqué de s’étouffer avec la dent, est scandalisé. Il a décidé d’engager un avocat.

« J’ai failli l’ingérer, j’ai toussé pour recracher ! »

Jérôme et son épouse Sophie sont tout juste mariés. Le couple rentre de leur voyage de noces, lorsqu’ils décident d’acheter un dessert.

Les jeunes époux, qui résident à Marseille, font un détour par le Carrefour Market de Bandol (Var). Ils achètent une tarte aux pommes, rapporte France Bleu.

Une fois arrivés dans la famille de Jérôme, ce dernier entreprend de manger le fameux dessert. « Elle était très bonne », précise-t-il. Mais au bout de quelques bouchées, le Marseillais manque de se casser une dent… sur une autre dent. Plus précisément : une couronne sur pivot.

« J’entends un crac, au niveau d’une dent vers l’arrière. J’ai failli l’ingérer, j’ai toussé pour recracher ! Je me suis dit c’est quoi, une petite pierre ? Mais non, je regarde, je me tourne vers ma femme et mon père, et je leur dis ‘c’est une dent’ »,

rapporte Jérôme auprès de nos confrères.

Le couple, scandalisé par la découverte, retourne dans le Carrefour Market de Bandol. La direction du supermarché leur propose d’être remboursés ou d’obtenir une seconde tarte.

Le groupe Carrefour rejette la faute sur le fournisseur

Jérôme ne décolère pas : « Je me suis dit, on se fout de moi ! J’ai une douleur à la dent depuis, mais le dommage est clairement moral, pas vraiment physique », explique-t-il. Le jeune marié a porté plainte. Il souhaite que son préjudice soit indemnisé à sa juste valeur.

Pour son avocat, « Carrefour aurait dû appliquer le principe de précaution ». « Ce qui est incroyable c’est qu’on lui propose d’échanger le produit avec une tarte qui appartient au même lot que la tarte infectée », déplore Maître Seroussi. « Carrefour aurait dû détruire toutes les tartes concernées par le lot infecté ! », juge le conseil, tout en soulignant :

« On peut aussi se demander comment cette dent est arrivée là, car les fabricants sont censés porter des masques en cette période »

Pour le groupe Carrefour France, la faute revient au fournisseur. Une enquête serait en cours chez ce dernier, afin de comprendre d’où provient la dent.

« Qu’on ne vienne pas nous parler de problématiques de fabricants, de sous-traitants, d’importation », poursuit Me Seroussi. Désormais, Jérôme et son avocat n’attendent qu’une seule chose : « C’est que Carrefour reconnaisse que c’est notre interlocuteur, et qu’il arrête de nous balader ».