Chants, fumigènes, feux d’artifice et klaxons… Dans la nuit du dimanche au lundi 14 septembre 2020, les supporters marseillais ont laissé éclater leur joie.
Environ 300 fans de l’OM s’étaient ainsi donné rendez-vous à l’aéroport de Marignane après la victoire de leur équipe face au PSG (0-1).
Les joueurs de l’Olympique de Marseille accueillis comme des héros
Lorsqu’ils ont posé le pied sur le sol de l’aéroport, les joueurs de l’OM ont été célébrés comme de véritables héros. Les coéquipiers de Steve Mandanda ont été célébrés par des supporters en liesse, présents par centaines.
Les footballeurs ont été accueillis avec des fumigènes, des feux d’artifice et des chants en leur honneur ; le tout avec pour fond sonore le bruit des pétards et les cris des supporters exaltés.
Plusieurs joueurs n’ont pas hésité à prendre part à la fête, en se joignant aux supporters pour danser. Tous ont toutefois fait attention à respecter une certaine distance avec leurs fans, en raison de l’épidémie de coronavirus.
Une précaution que n’ont vraisemblablement pas prise les supporters de l’Olympique de Marseille, réunis sans gestes barrières.
Près de 300 supporters de l’OM réunis sans gestes barrières
Les centaines de fans de l’équipe phocéenne étaient amassés les uns contre les autres. Beaucoup ne portaient pas de masque contre le coronavirus et personne ne respectait la distanciation sociale. Qu’importe, la joie était semble-t-il trop forte pour penser au virus.
Tous les joueurs ont été acclamés par des fans hystériques, qui ont formé une haie d’honneur en célébrant notamment Florian Thauvin et Dario Benedetto. Alvaro Gonzalez a pour sa part fait son apparition équipé d’une grosse enceinte diffusant de la musique, pour le plus grand bonheur des supporters.
Les fans de l’OM avaient également pris soin de répondre aux banderoles insultantes des supporters parisiens, déployées tout au long de la journée par les ultras du PSG. Des banderoles accrochées aux abords de l’aéroport de Marignane, sur lesquelles on pouvait lire : « 1.8 milliard pour soulever les grands oreilles de Di Maria ».
