Les parents étaient très heureux d’accueillir leur enfant dans leur vie. Cependant, ils ont choisi un prénom peu commun pour leur bébé. Apparemment, ils l’ont choisi simplement parce qu’ils le trouvaient joli. Malheureusement pour eux, le tribunal ne partage pas cet avis.
Un prénom contraire aux intérêts de l’enfant
On imagine bien la scène : les parents qui se creusent la tête pour trouver un prénom original pour leur bébé. Ils en trouvent un qui fait mouche auprès de leur famille et de leurs amis. Et puis, finalement, ils finissent par se faire traîner devant les tribunaux.
La maman de l’enfant, Kristina Desgres, ne s’attendait certainement pas à devoir se justifier sur le choix du prénom de son bébé. Selon elle, « Hadès » a été choisi simplement parce qu’ils le trouvaient joli. Mais visiblement, le parquet de Saint-Malo ne partage pas cet avis. Le substitut du procureur de la République de Saint-Malo a demandé aux parents du bébé de supprimer son prénom de l’acte de naissance.
D’après eux, ce prénom est « contraire aux intérêts de l’enfant puisqu’il fait incontestablement référence au dieu des m*rts et de l’enfer. » Il pourrait entraîner des moqueries et des stigmatisations à l’école et dans la société en général. Et pourtant, les parents de Hadès ne se considèrent pas comme de dangereux s*ctaires avides de s*crifice humain.
Ils ont simplement voulu donner un prénom original à leur enfant, sans pour autant aller jusqu’à l’appeler « Lucifer » ou « Satan ». Mais apparemment, même la référence à un dieu grec peut être considérée comme trop sombre pour les autorités.
Les parents ont été surpris de la réaction des autorités à leur choix de prénom. Néanmoins, ils semblent déterminés à se battre pour leur droit de nommer leur enfant comme ils le souhaitent.
Espérons que la défense des parents saura convaincre le tribunal de la pertinence de leur choix de prénom. En attendant, Hadès peut au moins se consoler en se disant qu’il aura une histoire à raconter plus tard sur la manière dont il a dû lutter pour conserver son identité.
La maman campe sur sa position
La maman se défend en disant que le prénom Hadès n’a choqué personne à la maternité. Cependant, le tribunal de Saint-Malo considère ce prénom comme une référence sombre, étant donné qu’Hadès est le dieu de la terre et des enfers dans la mythologie grecque.
Malgré cela, les parents de Hadès sont convaincus que leur choix de prénom n’a pas porté préjudice à leur fils. Ils soulignent qu’ils n’ont pas choisi des noms comme Lucifer ou Satan, car ils ne sont pas stupides.
Malheureusement pour eux, leur défense n’a pas suffi à convaincre le tribunal. Ils ont été convoqués devant la justice pour défendre leur choix de prénom et devront comparaître le 4 avril prochain. Finalement, les parents devront sans doute trouver un autre prénom pour leur bébé. Choisir un nom plus commun comme « Gabriel » pourquoi pas ? Selon les statistiques de l’Insee, seulement 32 bébés ont été nommés Hadès (avec ou sans accent confondu) en France depuis 1900.
Peut-être que cette histoire insolite donnera des idées à d’autres parents en manque d’inspiration pour trouver un prénom qui sort de l’ordinaire. Après tout, qui sait ? Peut-être que « Zeus » ou « Athéna » seront les prénoms les plus populaires de l’année prochaine !
Ce cas rappelle l’importance pour les parents de réfléchir soigneusement à leur choix de prénom pour leur enfant. En effet, cela peut avoir un impact important sur sa vie future. Il est important de prendre en compte non seulement leur propre goût personnel, mais également l’impact que ce nom peut avoir sur la vie de leur enfant à long terme.
Le prénom d’un enfant peut avoir des répercussions sur sa vie scolaire, professionnelle et personnelle. Les parents doivent prendre en compte les stéréotypes, les préjugés et les connotations négatives associées à certains prénoms.
Ils perdent la garde de leur fille
Ce choix de prénom peut prendre des proportions énormes. Des parents ont perdu la garde de leur fille parce qu’ils l’ont appelée Talula Does the Hula From Hawaii. La fillette de neuf ans a été placée sous tutelle judiciaire en Nouvelle-Zélande afin qu’elle puisse changer de nom.
Le juge des affaires familiales, Rob Murfitt, a rendu cette décision après avoir appris que l’enfant était gênée par son nom et qu’elle refusait de le révéler à ses amis.
« Elle a dit aux gens qu’elle s’appelait K parce qu’elle craignait qu’on se moque d’elle », a déclaré l’avocate de l’enfant, Colleen MacLeod, au tribunal.
Le juge a critiqué les parents qui donnent à leur progéniture des noms bizarres, estimant que cela exposait les enfants à des moqueries de la part de leurs camarades.
« Le tribunal est profondément préoccupé par le très mauvais jugement dont les parents de cet enfant ont fait preuve en choisissant ce nom. Il ridiculise l’enfant et l’expose inutilement à une incapacité sociale et à un handicap », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que l’enfant avait une meilleure compréhension de la situation que ses parents. Ces derniers n’avaient apparemment pas réfléchi aux implications de leurs actes. Le juge a critiqué la tendance croissante des parents à choisir des noms inhabituels pour leurs enfants.