Depuis son arrivée à Matignon en juillet dernier, Jean Castex est souvent critiqué pour sa ligne politique. Sa nomination en pleine pandémie de coronavirus ne facilite pas les choses.
Au-delà des critiques politiques, le bras droit de Macron fait également l’objet de remarques sur son look. Des commentaires acerbes sur sa tenue, qui proviennent de son propre camp…
Jean Castex et son « côté plouc » pointés du doigt
« A la campagne, les gens voient qu’il est mal sapé, comme eux. Et ça plaît », souligne ainsi un Macroniste dans les colonnes du Figaro. Une remarque condescendante, qui cacherait en réalité une volonté du Premier ministre.
D’après ses collègues d’En Marche, Jean Castex cultiverait son « allure de père de famille » pour toucher davantage de Français.
« Faut surtout pas qu’il change ses costumes, faut qu’il reste un peu plouc, qu’il conserve son côté province. Les autres se ressemblent tous ! »,
confiait un membre du gouvernement en juillet dernier.
Outre son style vestimentaire, Jean Castex dénote également par son « phrasé lent ». Une manière de s’exprimer qui fait aussi l’objet de commentaires.
« Peut-être que ça perturbe certaines sphères, mais chez moi on me dit : ‘Il est bien parce qu’il parle comme nous’ », souligne un ministre auprès du Figaro.
Jean Castex sort de ses gonds : « On polémique tout le temps ! »
Le Premier ministre, critiqué pour son style vestimentaire, s’agace d’ailleurs de toutes ces polémiques. Le 20 octobre 2020, Jean Castex l’a fait savoir sans mâcher ses mots.
Critiqué une fois de plus pour « la faiblesse de l’exécutif dans sa lutte contre la radicalisation », le bras droit de Macron s’est exclamé :
« Décidément, toute occasion est saisie en cette période de crise pour ouvrir la polémique et lister les contre-vérités. On polémique tout le temps ! Dans la crise sanitaire, dans la crise économique, dans la crise sécuritaire… Que cherche-t-on ? »
Jean Castex n’est toutefois pas le seul à être critiqué sur cette question. Depuis l’affaire Jean Paty, enseignant dans les Yvelines, de nombreux opposants montent au créneau. « Nous reprochons à Emmanuel Macron de n’avoir rien fait sur ce sujet pendant trois ans », dénonce ainsi Christian Jacob, président des Républicains.