Société

D’ici 2033, vous ne pourrez plus vous acheter ces 10 choses à cause de l’inflation


L'inflation frappe fort et menace le confort des baby-boomers. En 2033, assumer des dépenses courantes pourrait s'avérer impraticable pour cette génération autrefois prospère, confrontée à une hausse généralisée des prix.

En ce début de décennie, l’évolution économique marquée par une inflation galopante refaçonne les habitudes de consommation des populations. Les baby-boomers, génération ayant connu la prospérité, se trouvent désormais face à un défi de taille : celui de maintenir leur qualité de vie face à une hausse généralisée des prix. Si en 2023, la situation reste sous contrôle, à l’horizon 2033, ces changements pourraient bien transformer certains achats aujourd’hui anodins en véritables luxes. Regardons de plus près comment l’inflation redéfinit le quotidien de cette génération autrefois prospère.

Un quotidien bouleversé pour les baby-boomers

Les baby-boomers doivent faire face à des coûts exponentiels dans divers secteurs de leur vie quotidienne. Antwyne DeLonde, un conseiller financier, relate le calvaire d’un de ses clients dont la mère a été placée en maison de retraite. Les coûts de cette opération ont atteint des niveaux sidérants, avec des frais s’élevant à plus de 100.000 euros par an. « Les coûts étaient choquants — plus de 100.000 euros par an — et l’assurance maladie n’en couvrait pas une grande partie », raconte-t-il. Cela souligne la pression financière croissante que subissent de nombreux baby-boomers.

La situation est telle que Melanie Musson, experte financière, rapporte des cas où certains retraités sont contraints de réduire leurs activités de loisirs juste pour couvrir la hausse des primes d’assurance maladie. « La plupart des baby-boomers sont inscrits à une assurance maladie et ils ont probablement remarqué des augmentations choquantes de leur couverture de médicaments sur ordonnance », affirme Musson. Le choix entre loisirs et santé n’a jamais été aussi cornélien.

Les voyages, de rêve à luxe

L’envie de parcourir le monde, si présente chez cette génération, se heurte également à une réalité rugueuse. Les prix grimpants des billets d’avion et des séjours à l’hôtel poussent certains à revoir leurs ambitions. « J’ai eu de nombreux clients qui rêvaient de voyager à travers le monde après leur retraite. Mais aujourd’hui, avec l’augmentation des prix des billets d’avion et des hôtels, ce ‘voyage de rêve’ semble hors de portée pour beaucoup », regrette un spécialiste. Un couple a même opté pour des voyages en voiture plus proches de chez eux, bien loin de leur rêve initial de découvrir l’Europe.

Des dépenses du quotidien sous tension

Outre le voyage, même les dépenses basiques deviennent un casse-tête financier. Un client, dirigeant institutionnel selon Antwyne DeLonde, a déclaré avoir repoussé la réparation de son toit, les coûts ayant quasiment doublé. D’une manière générale, que ce soit l’achat d’une voiture ou l’assurance automobile, le budget de nombreux baby-boomers est mis à rude épreuve. « Les primes d’assurance augmentent dans tous les domaines, mais les prix de l’assurance automobile augmentent plus rapidement que les autres types de couvertures », prévient Melanie Musson.

De plus, les sorties au restaurant ou même les cadeaux symboliques s’inscrivent désormais dans une logique de réductions. « Les restaurants coûteront plus cher (…), ce qui signifie également qu’il en coûtera plus cher pour donner un pourboire aux serveurs », poursuit Musson.

S’adapter pour mieux subsister

Face à cette réalité déconcertante, certains trouvent des solutions innovantes. « Un client m’a dit qu’il avait réduit sa contribution à ses petits-enfants, ce qui lui a pesé car il voulait laisser un héritage de soutien », révèle un expert. De ce fait, établir un budget précis et accorder une attention soutenue aux dépenses devient crucial. Plusieurs prolongent leur carrière, tentant de préserver l’avenir autant que possible. « La retraite ne se résume pas seulement à épargner : il s’agit aussi de s’adapter et de trouver des moyens créatifs de s’épanouir », conclut Antwyne DeLonde.

Ainsi, la capacité d’adaptation se présente comme une nécessité imposée par l’inflation. En considérant toutes ces modifications, la nouvelle église économique force les baby-boomers à revoir profondément leurs modes de vie. Confrontés à cette aventure imprévue, ils cherchent à marquer leur époque de manière innovante.