Société

Anny Duperey : « Ce qui m’effraie, c’est la docilité des gens »

Anny Duperey
© YouTube/@LesIncorrectibles

Anny Duperey se lâche complètement en parlant du vaccin contre le Covid-19. Elle assume même d’être « complotiste ». Découvrez les détails.

Le sujet de la vaccination contre le Covid-19 est encore un sujet clivant, même en 2023. Récemment, Anny Duperey s’est exprimée sans tabou sur le sujet. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la comédienne n’a pas eu de mots tendres à l’intention du gouvernement. Pointant notamment du doigt un « roi tout puissant » et une « gouvernance par la peur ». On vous dit tout.

Anny Duperey parle de « deux ans hallucinants »

Dimanche 5 mars 2023, Anny Duperey était l’invitée d’Éric Morillot dans l’émission « Les Incorrectibles ». L’interview complète est par ailleurs disponible sur le compte YouTube éponyme. L’occasion pour l’actrice de revenir sur l’épisode Covid-19.

« Ces deux ans qu’on vient de vivre sont assez hallucinants », a-t-elle commencé.

En effet, au cours de cette période, le monde et la France, en l’occurrence, ont vécu une espèce de « religion vaccinale ». Une situation qui aurait désarçonné Anny Duperey. Cette dernière a poursuivi en disant :

« Je dois dire que la foi aveugle en ce qu’on vous ordonne et ce qu’on préconise est quand même absolument hallucinante. Je conçois que des gens aient pu croire qu’un vaccin ait pu nous sauver. Je conçois que si certaines personnes se mettent à douter un petit peu d’un pan de ça, là c’est la porte ouverte à d’autres doutes et ils ne préfèrent pas. »

En réalité, c’est suite à un scandale médical survenu il y a quelques années qu’Anny Duperey aurait pris une certaine distance avec les consignes du gouvernement.

« Je me suis fâchée très fort pour un médicament qui m’avait donné de très forts effets secondaires, le Levothyrox. Ils nous avaient glissé une nouvelle formule sans nous le dire », a-t-elle raconté.

L’invitée d’Éric Morillot se souvient que le changement de formule avait eu de graves conséquences sur sa santé. Cela lui a même valu une admission aux urgences. À l’époque, son état était tel que les médecins ont cru qu’elle faisait une crise cardiaque.

« Je ne sais pas si j’aurais été aussi attentive si je n’avais pas eu cette histoire avant. Je savais déjà à quel point l’état des gens et des patients ne comptaient pas par rapport à l’argent et aux médicaments », a avoué Anny Duperey.

Le violent coup de gueule d’une « complotiste »

Après avoir raconté cette histoire personnelle, Anny Duperey a exprimé sa colère. À commencer par l’interdiction de certains médicaments. L’hydroxychloroquine, en l’occurrence, qui a été défendue bec et ongles par le professeur Didier Raoult.

« On est partis dans des folies (…) Il aurait fallu isoler les gens malades, mais pas tout le monde, pas foutre par terre toute l’économie et la jeunesse qui ne risquait pas grand-chose », a-t-elle critiqué la mesure des confinements.

Cela avant d’évoquer le cas des vaccins contre le Covid-19. Claire sur la question, l’actrice d’« Une famille formidable » ne croit pas du tout en l’efficacité des différents vaccins sur le marché.

« On sait que ce vaccin ne sert à rien, ne protège pas de la contamination (…) le virus a continué à circuler tranquillement », a dit Anny Duperey.

Avant de s’interroger :

« Il a empêché des cas graves ? On va demander leur avis posthume aux triples vaccinés décédés à l’hôpital. Il y en a pas mal d’après ce que je sais… »

Par la suite, Anny Duperey évoque la « gouvernance par la peur » et d’un président de la République qui se comporte comme un « roi tout puissant dans son palais entouré d’une cour qui ne peut qu’appliquer ce qu’il décide ».

« Ce qui m’effraie le plus en ce moment, c’est de voir la docilité des gens », a-t-elle regretté face à la situation.

Éric Morillot a ensuite demandé à Anny Duperey si elle était complotiste. Évoquant notamment les propos d’Oliver Véran dans « Face à Baba » qui avait traité de complotiste le journaliste André Bercoff.

« C’est un compliment maintenant complotiste. Évidemment que je le suis. C’est un mot stupide, c’est un adjectif qui définit maintenant les gens qui gardent l’œil ouvert, qui ne sont pas forcément des passionarias, mais qui ne veulent pas se laisser abuser », a-t-elle dit.

Au sujet de l'auteur : Lenanto Edmonston

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