Depuis 2013, les jeunes filles de 15 ans à 18 ans continuent de bénéficier des services médicaux en rapport avec la contraception. Grâce à cette prise en charge par l’Assurance maladie, le taux de recours à l’IVG (interruption volontaire de grossesse) a sensiblement baissé. Selon Le Monde, le taux est passé de 9,5 ‰ à 6 ‰ entre 2012 et 2018.
En 2020, cette mesure s’était étendue aux moins de 15 ans. C’est justement dans cette optique d’enregistrer une baisse significative du taux de recours à l’IVG que le ministère de la Santé a pris cette nouvelle décision. Début 2022, le coût de la contraception hormonale, du bilan biologique et de la consultation de prescription sera en effet de zéro euro.
Plus de pilule à payer
Invité des « 4 Vérités » sur France 2, Olivier Véran a dans un premier temps annoncé la mise en place de cette nouvelle mesure. Le ministre de la Santé a par la suite expliqué qu’il est inadmissible que les femmes, qui en font le choix, ne puissent pas se protéger. En effet, de nombreuses Françaises renoncent aux contraceptions féminines par manque d’argent.
D’après les explications d’Olivier Véran, le ministère de la Santé a mis la barre à 25 ans pour une raison importante. En effet, c’est l’âge de responsabilité financière. Autrement dit, elles ne sont plus sous le statut financier de ses tuteurs légaux.
« (…) c’est un âge qui correspond, en termes de vie économique, sociale et de revenu à davantage d’autonomie (…) C’est aussi l’âge où l’on va quitter définitivement la complémentaire de santé de son foyer ».
Selon les informations recueillies par France Info auprès du ministère, l’Assurance maladie va prendre en charge toutes les contraceptions féminines, sans exception. En ce sens, toutes les femmes jusqu’à 25 ans, qui font le choix de se protéger, auront un accès gratuit à ces services médicaux. A titre d’information, Olivier Véran estime le coût de cette nouvelle mesure à 21 millions d’euros. Elle sera mise en place à partir du 1er janvier 2022