L’annonce a été faite ce 19 novembre 2020 par la chef de l’exécutif européen, à l’issue d’un sommet des 27 en visioconférence.
L’UE se montre prudente quant au vaccin russe
L’Agence européenne des médicaments (EMA) est actuellement « en discussion » avec la FDA (son homologue américain) afin de « synchroniser leurs évaluations ». L’EMA pourrait « dès la deuxième moitié de décembre » donner « l’autorisation conditionnelle de mise sur le marché des vaccins de Pfizer/BioNTech et Moderna ».
Quant au vaccin développé en Russie, Ursula von der Leyen se montre prudente :
« Tout vaccin devra être soumis à la procédure d’autorisation de l’EMA, avec une complète transparence ».
Pour l’heure, la Commission européenne a signé cinq contrats dédiés à la précommande de possibles vaccins. Des contrats conclus avec AstraZeneca (Suède et Grande-Bretagne), Johnson & Johnson (Etats-Unis), Sanofi-GSK (France et Grande-Bretagne), Pfizer/BioNTech (Etats-Unis et Allemagne) et CureVac (Allemagne).
« Nous pouvons vacciner 60% à 70% de la population d’ici l’hiver 2021 »
Lors de ce sommet, Ugur Sahin a fait savoir : « nous pouvons vacciner 60% à 70% de la population d’ici l’hiver 2021. » Ugur Sahin se dit « très confiant ». Le professeur a contribué avec sa femme Özlem Türeci, directrice médicale et co-fondatrice de l’entreprise Pfizer/BioNTech, a développer le vaccin. Lui et son épouse se feront « bien évidemment » vacciner dès que possible.
Plusieurs enjeux s’annoncent d’ores et déjà épineux : le premier concerne la défiance de la population vis-à-vis du vaccin. Le second a trait à la distribution des produits. Ces derniers doivent être conservés à –70 degrés Celsius et pas plus de cinq jours au réfrigérateur.