Tout porte à croire que la star du rock dépensait sans compter d’autant plus que l’argent coulait à flot. Le Taulier percevait en effet des avances sur le produit de ses concerts. Pourtant, ce n’était qu’une source de revenus parmi tant d’autres. En ce sens, il serait devenu un acheteur compulsif comme en témoignent ses proches dans le documentaire « La face cachée de Laeticia Hallyday : Ultimes secrets sur l’héritage de Johnny ».
Une panoplie de biens immobiliers
Etant une star internationale, l’interprète d’Allumer le feu entretenait un rapport « hallucinant » à l’argent. Son photographe attitré Daniel Angeli n’a d’ailleurs pas hésité à comparer ses dépenses à celles de la « reine d’Angleterre ». Un avis bien tranché, mais corroboré par Benjamin Locoge. Le reporter de Paris Match a déclaré : « L’argent n’était pas un problème. C’était un puits sans fond, quand il voulait quelque chose, il l’avait ». De toute évidence, Johnny Hallyday souhaitait à tout prix assouvir sa compulsion. Autre facette de sa personnalité : il laissait ses assistants, son manager ou son épouse composer les codes de ses cartes à sa place.
Selon les proches du défunt mari de Laeticia, ses dépenses mensuelles étaient estimées entre 20.000 et 40.000 euros. Voilà un budget faramineux qui s’explique, en partie, par ses achats compulsifs au cours de ses voyages. Le Taulier n’avait en effet pas résisté à l’envie d’acquérir un bien immobilier partout où il passait. Daniel Angeli se souvient d’ailleurs qu’il s’était attiré les foudres de sa femme après son retour du Canada. D’après ses révélations, il avait versé une caution pour un chalet. A son arrivée, son épouse avait annulé l’acte de vente.
Sa phrase préférée dans les boutiques était « Envoyez la facture », se souvient Jean-Pierre Pasqualini, directeur des programmes de Melody TV. A ce rythme, l’étau fiscal devait tôt ou tard se resserrer autour de l’artiste. Parti en 2017, Johnny Hallyday a légué tout son patrimoine à sa veuve de 46 ans. Par conséquent, cette dernière a récemment croulé sous les dettes. Elle devait vendre leurs résidences à Pacific Palisades et Marnes-la-Coquette pour le remboursement d’une créance de 30 millions d’euros.
Johnny Hallyday ne se refusait rien
Alors que l’un de ses conseillers financiers se creusait les méninges face à ses dettes fiscales, le Taulier déclarait qu’il refusait de se comporter comme un comptable. Au contraire, il préférait être rebaptisé « le roi des flambeurs ». Il l’a d’ailleurs prouvé à maintes reprises comme par exemple cet achat d’un yacht de plus de 6 millions d’euros et qui occasionnait des frais mensuels de 30.000 euros. Pourtant, il n’y mettait jamais les pieds. A l’évidence, il cédait lui-même à ses moindres caprices.