Amoureux de sa longue et bouclée chevelure, Farouk James, célèbre mannequin de 11 ans et star des réseaux sociaux, a été victime d’une série d’injustices.
En raison de la longueur de ses cheveux, l’admission de cet enfant britannique a été refusée par plusieurs écoles, dont la London Oratory School, un établissement fréquenté par son frère aîné. Une situation qui a créé l’indignation de sa mère Bonnie Miller, qui a décidé de mener une lutte contre cette discrimination.
La Pétition : Un Appel à la Légalité
En réaction à cette situation, Bonnie a lancé une pétition visant à attirer l’attention du parlement britannique sur cet acte qu’elle estime porter les marques de préjugés. Dans la pétition, cette mère courageuse de 43 ans exprime sa conviction que son fils et d’autres garçons aux cheveux longs doivent pouvoir continuer leur parcours éducatif sans être contraints de couper leurs cheveux.
Malgré la sensibilité du sujet, la pétition n’a recueilli que 7700 signatures, signe que le chemin vers le changement reste encore long et parsemé d’embûches.
Une Belle Chevelure Source de la Popularité de Farouk
Né d’un père guinéen, les premiers coups de ciseaux sur les cheveux de Farouk n’ont été donnés qu’à l’âge de trois ans pour des raisons culturelles. Sa belle chevelure a rapidement attiré les marques, et l’enfant a effectué son premier shooting en tant que mannequin à 9 mois.
Depuis, Farouk James n’a jamais coupé ses cheveux et a été présent sur plusieurs podiums, de Florence à New York. Un look qui, selon son agence, est très demandé et recherché par les marques de mode.
La Popularité de Farouk Augmente Auprès de Ses Followers
Fervent défenseur de l’égalité et adepte de l’expression « les cheveux n’ont pas de genre », l’enfant mannequin compte aujourd’hui plus de 250K followers sur Instagram. Sur sa chaîne YouTube, sa maman donne des conseils pour aider les parents de petits garçons aux cheveux longs et bouclés à gérer leur coiffure.
Une Situation qui Soulève de Nombreux Débats
Les témoignages de Bonnie Miller et d’autres parents révèlent que de nombreux enfants, à l’instar de son fils, souffrent de traumatismes similaires. Des exemples comme celui de Deandre Arnold, un jeune Texan aux dreadlocks qui a été empêché de recevoir son diplôme, ou encore celui d’un autre garçon exclu de la Fulham Boys School de Londres en raison de ses dreadlocks, ne sont pas rares.
Malgré ces divers témoignages, le chemin vers la reconnaissance du droit des enfants à porter les cheveux comme ils le souhaitent est encore loin. En attendant, la mère de Farouk a déclaré préférer que son fils arrête l’école plutôt que de céder à ce qu’elle qualifie de chantage.
Confronté à une épreuve difficile, Farouk James exprime aujourd’hui ses peurs et sa passion pour ses cheveux à travers une histoire qui a atteint un écho national et international. Sa mère, Bonnie Miller, reste déterminée à poursuivre la lutte pour que son fils et d’autres enfants puissent jouir de leur droit à l’éducation sans que la longueur de leurs cheveux ne soit un obstacle.