Cet été, les Français espèrent bien profiter de leurs vacances, et ce, malgré la baisse du budget des foyers. Le débat sur le pouvoir d’achat fait en effet rage face à l’augmentation des prix. Quoi qu’il en soit, nombreux sont ceux qui espèrent passer un séjour agréable au bord de la mer. Bandol, la station balnéaire varoise est l’une des destinations les plus prisées des touristes. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’équipe du magazine Capital a proposé ce nouveau numéro.
Julien Courbet & co se sont en effet intéressés aux business florissants dans cette ville. Il faut bien l’admettre, les personnalités locales ne manquent pas d’imagination pour attirer les vacanciers. Malgré tout, les téléspectateurs ne sont pas vraiment convaincus à l’idée d’y séjourner l’année prochaine. Comme à l’accoutumée, ils l’ont clairement fait savoir sur Twitter.
Des chiffres d’affaires s’envolent avec le coucher du soleil
Avant d’en venir au vif du sujet, force est de souligner que cette ville varoise ne lésine pas sur les moyens pour attirer les vacanciers. Selon les informations rapportées par TVMag, l’investissement pour embellir les plages s’élève jusqu’à 250 000 euros par an. Ce budget inclut également le transport et l’entretien. L’initiative semble avoir l’effet escompté car le nombre d’habitants (8000) est multiplié par cinq pendant l’été. Autrement dit, la commune accueille une horde de touristes en cette période de l’année.
Contrairement aux commerçants du jour, ceux du soir savent bien s’y prendre pour attirer l’attention des vacanciers après leur retour de plages. Le mécanisme est si bien huilé que leurs business commencent au coucher du soleil. Eh oui, il faut attendre que la chaleur baisse, vers 17h, avant d’enclencher la machine. Sur les 300 mètres de quai, les établissements qui ouvrent leurs portes au moment opportun ont chacun leur stratégie. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils rivalisent d’ingéniosité.
C’est justement le cas de Philippe Leulier, le « glacier DJ » qui a, entre autres, investi dans une machine de glace à l’italienne. En plus de vendre ses cornets, le commerçant assure également l’animation avec sa playlist. De son côté, Aude Aregros, une autre personnalité locale, paye un loyer de 2100 euros pour sa petite boutique de prêt-à-porter de 20m2. Selon ses dires au micro des journalistes de Capital, cela en vaut la peine. Elle n’hésite d’ailleurs pas à jouer à l’animatrice de soirée pour attirer l’attention des touristes.
Les téléspectateurs de Capital réagissent au reportage
Aude ou encore Philippe réalisent ainsi des chiffres d’affaires importants. C’est aussi le cas d’Yann et ses amis qui ont eu la brillante idée de transformer des containers rouillés en incroyable resto-bar. « On fait plus que ce que je pensais », révèle-t-il. Son concept a bien entendu séduit bon nombre de téléspectateurs. Par contre, les deux autres commerçants suivis par l’équipe du magazine Capital ont fait l’objet de critiques sur Twitter. En somme, les internautes ne sont pas vraiment emballés à l’idée de venir à Bandol.