Sur France 3, Fabienne Amiach ornait nos écrans pendant près de trente ans. Avec sa voix apaisante et son accueil chaleureux, elle a annoncé la pluie et le beau temps. Elle est désormais sur une nouvelle voie, la retraite.
L’ancienne présentatrice météo a été invitée le lundi 29 janvier 2024 sur le plateau de l’émission « Chez Jordan » sur C8. L’emblématique Jordan, connu pour sa décontraction débordante et son humour piquant, l’a interrogée sur ses finances, et notamment sur la retraite qu’elle perçoit.
En réponse, elle rétorque une phrase qui sera longtemps gravée dans les mémoires. «Mon pauvre, vous allez pleurer !» ironisa-t-elle en dévoilant la somme.
Pourquoi « va-t-on pleurer » ?
C’est une histoire de timing. Fabienne Amiach a quitté l’antenne un peu plus tôt que prévu : «Je suis partie trop tôt, je n’avais pas l’âge de la retraite. Je suis partie avant. Pour l’instant, j’ai mes 70 % de retraite, donc j’ai 3 000 euros».
Cependant, elle n’éprouve aucun regret. Le vent du changement soufflait, et suivant son instinct, elle a fait voile vers une nouvelle vie.
Des années de dévouement éclipsées?
Après presque trente-deux ans de service loyal chez France Télévisions, Fabienne Amiach a révélé sans détour le montant de son salaire et de sa retraite.
«Nous sommes régis par Bercy. C’est un salaire de fonction publique…», commença-t-elle. «…on touchait dans les 3 000, 3 500 euros».
En fin de carrière, grâce à son ancienneté, son salaire avait grimpé à 5 000 euros brut. Un montant qu’elle considère honnêtement comme « un beau salaire ».
En plus de cela, elle a bénéficié d’un compte-épargne de deux mois et de treize mois de salaire, soit une somme de 75 000 euros à son départ en retraite. Une petite consolation pour ses années de dévouement.
Partir dans l’indifférence
Mais c’est avec l’émotion qu’elle révèle le manque de reconnaissance de ses collègues le jour de son départ.
« Personne ne m’a dit au revoir. Pourtant j’y ai passé 32 ans. C’était ma maison. Mais personne n’était au courant que je m’en allais le lendemain… », partage-t-elle avec émotion.
En dépit de cette épreuve, Fabienne Amiach persiste à dédier ses meilleures années à la météo et ne manque pas de transparence : « Il n’y a pas plus cash que moi ».
Source : Capital