L’histoire relatée par le Parisien est à peine croyable. En vérité, un propriétaire s’est rendu dans la maison de ses parents qu’il découvre squattée. À l’intérieur, une jeune femme accompagnée de son fils lui montre un bail en guise de preuve pour sa dite « location ». Car vous l’aurez compris, cette personne s’est installée d’une manière assez curieuse comme dans un squat. En tout cas, le propriétaire des lieux n’était pas au courant.
La maison squattée par une femme qui montre un bail
Par l’intermédiaire de voisins qui appellent le propriétaire, on comprend que des choses suspectes se passent dans cette maison d’Ile-de-France, à Bondy. Une fois informé, le propriétaire du pavillon décide d’y voir plus clair en se rendant dans cette maison qui appartient en réalité à ses parents.
Sur place, il découvre que les serrures ont été changées. C’est à ce moment qu’il constate qu’une femme vit dans sa maison avec son enfant. Il dépose une plainte pour violation de domicile mais la police ne peut pas intervenir car « l’occupante a montré un bail ». Par ailleurs, en pleine trêve hivernale, aucune expulsion locative ne peut avoir lieu durant cette période.
Le propriétaire emploie la manière forte
Le propriétaire veut récupérer la maison construite par ses parents à laquelle il tient évidement.
« Mon père a travaillé toute sa vie pour construire cette maison. Ce sera une assurance pour leur retraite… — Le propriétaire
Face à une telle situation, il entreprend d’abord un délogement par voie légale pour faire sortir la squatteuse. Mais conscient que ces démarches peuvent durer, il emploie alors la manière forte.
Les choses se seraient ensuite envenimées après qu’il se soit rendu sur place accompagnés « d’hommes cagoulés » selon des informations du Parisien. Un témoin raconte au journal : « Je les ai vus soulever la Clio de la femme pour la déplacer ».
La jeune femme porte plainte
Après avoir brièvement quitté les lieux avec son enfant, la jeune femme revient avec un hématome au visage. Accompagnée de trois hommes, elle accuse alors les propriétaires de l’avoir frappée. Elle porte plainte. Une version contestée par le fils et le propriétaire du pavillon en question.
Ils sont tous les deux placés en garde à vue pendant 48h pour « coups et blessures » au préjudice de cette squatteuse. Selon Le Parisien, le bail présenté par la plaignante était faux. Cette dernière aurait payé la caution en liquide, ainsi qu’un loyer de 1000 euros pour cette maison.