Tchernobyl continue encore à faire parler de lui. Le 4 avril dernier, des incendies se sont déclenchés dans la zone contaminée du site. Le nuage de fumées contient des substances radioactives telles que le césium et le strontium. Une modélisation réalisée par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) montre son évolution au-dessus de l’Europe.
Le risque sanitaire est « insignifiant »
Les « masses d’air » ont traversé l’Hexagone en deux temps : du 3 au 12 avril puis du 14 au 20. Les responsables au sein de l’institut rassurent la population, les éléments radioactifs présents sont tellement faibles que « l’impact de l’inhalation devrait être insignifiant. »
La raison est simple, les incendies actuels sont moins forts que l’explosion survenue en 1986. Ensuite, les « masses d’air » se dispersent en cours de route. D’après leurs estimations, la quantité qui arrive en France, est inférieur au microBequerel/m3. Le Becquerel étant l’unité de mesure de la désintégration d’un élément radioactif par seconde
Source : AFP