Actualités

Rebond du Covid-19 : Macron envisage le retour de cette restriction sanitaire

Emmanuel Macron - Covid-19 - port de masque
6e vague de Covid-19 : bientôt le retour du masque obligatoire ? Emmanuel Macron répond - ©M6

Faut-il craindre une 6e vague de l’épidémie du Covid-19 ? Les professionnels de santé alertent sur la situation en France. Du coup, le gouvernement se prépare à cette éventuelle situation alarmante. En ce sens, Emmanuel Macron n’exclut pas un retour de cette restriction. On vous en dit plus dans l'article.

Alors que le conflit russo-ukrainien attire tous les regards, le Covid-19 regagne du terrain dans l’Hexagone. En fait, il n’est jamais parti. Bien au contraire, le sous-variant BA.2 d’Omicron frappe de plein fouet l’Europe. L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) alerte sur la situation. Outre l’Allemagne ou encore le Royaume-Uni, la France est confrontée à une hausse de contaminations. Le 23 mars dernier, le nombre de cas a franchi la barre des 145 000.

Malheureusement, les chiffres sont repartis à la hausse alors que le gouvernement a opté pour l’allègement des restrictions sanitaires, contre l’avis des experts. Depuis le 14 mars dernier, le port du masque n’est en effet plus obligatoire dans les lieux publics, sauf dans les établissements de santé et dans les transports. « (…) le taux d’incidence a ainsi progressé de 25 % en une semaine », rapporte le site LaDépêche.

Emmanuel Macron n’exclut pas le retour du masque

Dernièrement, Santé Publique France a affirmé qu’un rebond des contaminations est observé dans l’Hexagone, soit « 65 000 nouveaux cas en moyenne par jour ». Les autorités sanitaires préviennent de ce fait sur un regain de l’épidémie. D’ailleurs, certains spécialistes pointent du doigt l’allègement des restrictions. D’après les informations rapportées par L’Express, l’Institut Pasteur prévoit une hausse des hospitalisations.

Une possible hausse des hospitalisations
Une possible hausse des hospitalisations – ©twitter /@SCauchemez

Alors que le premier tour de l’élection présidentielle approche à grands pas, Emmanuel Macron est de nouveau confronté à une situation sanitaire des plus alarmantes. Les récentes décisions du gouvernement Castex ne font d’ailleurs pas l’unanimité. Quoi qu’il en soit, le ministère de la Santé se veut rassurant. Même son de cloche du côté de l’actuel locataire de l’Élysée.

Face à Xavier de Moulins dans le 19.45 de M6, le président-candidat est tout d’abord revenu sur les récentes décisions de l’exécutif. « On a maintenu le masque dans les transports parce qu’on est tassés, on a même maintenu le pass sanitaire dans l’hôpital, on a lancé une campagne de rappel », confie-t-il. Il a également répondu aux inquiétudes face à une possible 6e vague de l’épidémie du Covid-19.

« Je vais être très transparent : si les choses devaient se dégrader, et même pendant l’élection, le président que je suis fera ce qu’il faut pour protéger de manière proportionnée »

Une décision jugée électoraliste

Sans surprise, l’opposition scrute les moindres faits et gestes du gouvernement en place. La voix s’élève en effet pour dénoncer les mauvais choix de l’exécutif face à une situation sanitaire, loin d’être maîtrisée. Une partie de la classe politique n’hésite d’ailleurs pas à dire tout haut ce que certains citoyens pensent tout bas, car Emmanuel Macron refuse un débat avec ses rivaux.

Selon l’OMS, la France a levé trop « brutalement » les mesures de restrictions. Quoi qu’il en soit, Jean Castex & co se défendent d’avoir allégés les dispositifs sanitaires à l’approche du premier tour. A Olivier Véran, ministre de la Santé de déclarer :

« Si nous avions conservé les mesures, certains auraient dénoncé une manœuvre électoraliste pour maintenir un niveau de peur soi-disant utile au président. Quand on les lève, les mêmes nous disent que c’est électoraliste »

Au micro de nos confrères du Parisien, il a ajouté : « Notre seule boussole a toujours été la sécurité et la santé des Français. Si un nouveau variant nous menaçait, nous agirions immédiatement, élection présidentielle ou pas ». Par ailleurs, force est de souligner que l’effet de la dose de rappel diminue après trois mois. Voilà une autre explication à cette hausse des cas du Covid-19. Malgré tout, le gouvernement devra trouver la solution la plus efficace face à ce regain de l’épidémie.