Cette affaire nous vient tout droit d’Oakville, au Canada. Le lycée Trafalgar attire actuellement l’attention des médias outre-Atlantique. En effet, un enseignant transgenre suscite la controverse. Selon les informations relayées, il a entamé depuis plus de onze mois un parcours de transition de genre. Depuis la rentrée scolaire, il s’identifie de ce fait comme une femme.
Jusque-là, rien de très choquant. Seulement voilà, le professeur de technologie fait cours avec des prothèses mammaires disproportionnées. Ainsi, il a créé la polémique étant donné que des centaines de parents, d’élèves et d’habitants ont manifesté devant l’établissement.
Vague de protestation à Oakville
Tout a commencé avec des photos et des vidéos du professeur controversé postées par les étudiants. On y voit notamment l’enseignant transgenre arborant une poitrine XXL en train de manier des machines dans la salle de technologie. Outre les problèmes de sécurité, son apparence physique provoque aussi un certain malaise chez les élèves. C’est l’une des raisons pour lesquelles les parents ont interpellé la direction du lycée de l’Ontario.
Filmés par le média canadien True North, les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « L’inclusivité n’est pas une excuse pour la dépravation »ou encore « Pourquoi défendre un professeur qui dégrade l’image des femmes ? ». En ce sens, ils demandent le renvoi du professeur de technologie.
Il se retrouve au cœur d’une polémique en raison de son apparence, qui dérange certains étudiants et parents. Visiblement gênés, bon nombre d’élèves ont d’ailleurs quitté le cours.
Le lycée Trafalgar prend la défense du professeur transgenre
Malgré cette vague de protestation, la direction du lycée de l’Ontario n’a pas cédé à la pression. Comme le rapportent nos confrères du Figaro, la présidente du rectorat, Margo Shuttleworth a reçu de nombreux appels des parents d’élèves qui ont fait part de leur mécontentement. Quoi qu’il en soit, l’institution scolaire a déjà pris position dans cette affaire.
La responsable du lycée Trafalgar dénonce d’ailleurs une polémique « transphobe ». Le professeur dont il est question était « pleinement accepté » au sein de la communauté étudiante. Outre son engagement, ses qualités pédagogiques et éducatives étaient appréciées par tous. « La protection des droits des personnes transgenres est notre priorité », a fait savoir la présidente du rectorat.
Face à cette vague de manifestations, l’établissement a pris des mesures afin d’assurer la sécurité de l’enseignant transgenre dont l’identité est tenue secrète. Quant à Anthony Fury, un journaliste du Toronto Sun, il a donné son avis sur la question, avec un point de vue très tranché.
« Cette histoire n’est pas devenue virale parce que l’enseignant s’identifie comme trans ; elle est devenue virale parce que tout le monde juge que son apparence est inappropriée dans une salle de classe, mais que personne n’ose le dire »