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Déçue par son rencard Tinder, une femme attaque à la hache des inconnus


« Un jour, je vais tuer beaucoup de gens et ça sera de ta faute »

Evie Amati, un Australien transgenre de 26 ans, a été condamné à 9 ans de prison, dont 4 ans et 6 mois ferme, pour avoir agressé à la hache des clients d’une superette 7-Eleven à Emmore, dans le centre-ouest de Sydney.

Elle aurait agi ainsi à la suite d’un rendez-vous Tinder qui s’est mal terminé !

À 2 heures du matin, le 7 janvier 2017, Ben Rimmer reçoit un coup de hache au visage tandis que Sharon Hacker est attaqué à l’épaule alors qu’ils faisaient leur course dans un magasin 7-Eleven à Emmore… Leur agresseur, Evie Amati, se précipite ensuite vers la sortie de la superette pour balancer la hache à un autre homme !

Heureusement, les trois personnes ont survécu à l’attaque filmée par la caméra de surveillance du magasin…

 Un rendez-vous raté :

Quelques heures avant le drame, Evi Amati était en compagnie de Mickila Jahnsen, 25 ans, qu’elle a rencontré sur Tinder. Amati se serait rendue à son domicile à Marrickville où, en compagnie des amis de Jahnsen, elles ont bu de la vodka et pris du MDMA avant de sortir en ville.

Elles se dirigeaient alors vers l’hôtel Burdekin à Darlinghurst, lorsqu’Amati a « soudainement » arrêté la voiture pour sortir. « Elle semblait un peu folle, en colère et je ne comprenais pas pourquoi », a déclaré Jahnsen devant le tribunal.

Inquiète, elle aurait demandé des explications à Amati par des messages sur Facebook. Celle-ci aurait alors agi ainsi parce que Jahnsen la rejetait. La conversation a ensuite dégénéré, et quand Amati a écrit « Un jour, je vais tuer beaucoup de gens et ce sera de votre faute », Jahnsen a paniqué et a bloqué la jeune femme sur Facebook !

Les victimes ont fait appel

De leurs côtés, les avocats d’Evie ont défendu leur cliente en disant qu’elle n’était pas dans son état normal au moment des faits. Elle aurait aussi expliqué devant la cour que des voix lui disaient de « tuer et d’entamer l’arrivée de l’enfer sur terre »…

À l’annonce du verdict, les victimes ont jugé bon de faire appel, car la peine était pour eux insuffisante. « Elle s’est rendue là pour tuer. C’est de la pure chance si je suis en vie. Elle ne montre aucun remords. Tout est calculé », explique Ben Rimmer qui a même lancé une pétition en ligne dans le but d’alourdir sa peine !