Actualités

« Payée au noir » par Ardisson ? Christine Bravo balance sur sa petite retraite


Dans une séquence devenue virale, Christine Bravo revient sur les coulisses méconnues de sa carrière télé. Entre rires complices et révélations, l’ex-chroniqueuse raconte comment des années de paiements "en cash" ont débouché sur une retraite dérisoire. Un témoignage à la fois drôle et amer qui refait surface après la disparition de Thierry Ardisson.

Quelques jours après l’annonce du décès de Thierry Ardisson, survenu le 14 juillet 2025 à l’âge de 76 ans, les hommages et souvenirs affluent sur les réseaux. Parmi eux, une archive en particulier refait surface : un échange savoureux entre l’animateur emblématique et Christine Bravo, sur le plateau de Salut les Terriens en 2018.

Invitée pour parler de son documentaire La télé de Bravo, la journaliste n’avait pas hésité à évoquer sa situation financière… et notamment sa retraite, qu’elle jugeait bien maigre au regard de ses années passées à la télévision.

« 1000 euros par mois, je sais qu’il y a des gens qui vivent avec ça… mais vous n’allez pas me dire qu’ils vivent bien. »
— Christine Bravo, sur C8

🐱 Des croquettes trop chères pour sa pension

Face à un Thierry Ardisson mi-amusé, mi-interloqué, Christine Bravo enchaîne avec humour, mais non sans amertume. Elle explique que ce montant ne lui permet même pas de couvrir les frais alimentaires… de son propre chat.

« Je ne peux même pas payer les croquettes de mon chat parce que j’achète des croquettes de marque ! »

Une confession qui provoque les rires sur le plateau, amplifiés par la répartie de Laurent Baffie :

« Il achète des croquettes Hermès, ton chat ? »

Mais derrière la blague, se cache une réalité bien plus sérieuse : Christine Bravo explique que cette petite retraite s’explique par une pratique alors courante dans le milieu télévisuel — les paiements au noir.

💼 « C’est vous Thierry, qui m’avez payée comme ça ! »

La séquence prend alors un tour plus inattendu. Loin de se victimiser, Christine Bravo pointe du doigt l’un des responsables de cette situation : Thierry Ardisson lui-même.

« C’est vous, Thierry, qui m’avez payée comme ça ! »

Une phrase lancée sur le ton de l’ironie, mais qui n’en reste pas moins révélatrice. L’animateur, fidèle à son style pince-sans-rire, s’est contenté de répondre :

« Il y a prescription, c’était en 1992. »

Avant d’ajouter avec son humour légendaire :

« Disons qu’on lui remboursait généreusement ses frais. Elle était coproductrice à 50 %. Elle s’est ensuite acheté un appartement. »

🧾 Une confession entre rires et révélations

Si l’ambiance sur le plateau restait détendue, cette archive nous rappelle les réalités d’une époque où certaines figures de la télévision, pourtant populaires, évoluaient dans un système aux règles parfois floues. Et où les conséquences, plusieurs décennies plus tard, peuvent être lourdes de sens.