En mai 2018, Billie Hyde, une blogueuse culinaire britannique de 22 ans, a vécu un moment humiliant lors d’une visite à « Amigos Mexican Kitchen » à Sheffield, Royaume-Uni. La jeune femme s’était assise pour un « bon » repas avec un « excellent » service et pourtant, l’expérience s’est finie en déception.
Souffrant du syndrome du côlon irritable (SCI), Hyde a demandé une adaptation de son plat en spécifiant « sans oignons, sans ail et sans lait ». En effet, le SCI engendre des symptômes désagréables comme des crampes, douleurs abdominales, ballonnements, gaz et de la diarrhée ou de la constipation.
Régime Low FODMAP
Selon la clinique Mayo, le SCI est un trouble courant affectant l’estomac et les intestins. Un an avant l’incident, Billie avait adopté un régime « Low FODMAP », permettant de découvrir les déclencheurs de ses crises ; parmi lesquels les oignons, l’ail et le lait. Ainsi, lors de son passage au restaurant « Amigos Mexican Kitchen », la jeune femme a bien précisé ses allergies.
Billie reçoit finalement son plat sans les ingrédients qui posent problème et l’apprécie pleinement. Cependant, lors de la réception de l’addition, elle remarque un commentaire disant : « Pas d’oignon, pas d’ail, pas de lait haha ». Ce commentaire sarcastique a gâché l’expérience de Billie qui dit : « Ce qui s’est passé m’a rappelé toute l’anxiété que j’avais à l’idée de sortir pour manger, et ce n’est vraiment pas le cas ».
Des Excuses Insuffisantes
Le restaurant s’est excusé pour l’incident après que Billie ait partagé son histoire. Khalid Wani, propriétaire d’Amigos Mexican Kitchen, a déclaré : « Je me suis personnellement excusé et j’ai parlé au membre du personnel, qui a reçu un avertissement verbal. Personne ne devrait se moquer des personnes souffrant d’allergies ou d’intolérances alimentaires. Je suis convaincu que la serveuse n’avait pas l’intention de se moquer du client, mais quelle que soit son intention, cela n’aurait jamais dû apparaître sur l’addition. » Billie espère que son histoire permettra de sensibiliser sur l’impact de ce type d’humiliation.
Source : Unilad
