Selon les recherches menées par LCI , 75% des personnes à la retraite, expérimentant des difficultés financières, sont des femmes. Ce pourcentage est tiré d’un total de 6 millions d’individus percevant une pension en dessous des 1000 euros. Pour rappel, la réforme avait été prévue en 2020 avant que la crise sanitaire ne survienne. En ce sens, la loi dont il est ici question ne prendra vigueur qu’en 2025.
Des retraitées dans des situations délicates
Le régime actuel des retraites est pointé du doigt pour de multiples raisons. Au vu de la cherté de la vie en France, les plus démunis doivent trouver d’autres sources de revenus, se serrer la ceinture ou compter sur l’aide de proches pour pouvoir s’en sortir. Deux personnes âgées ont témoigné des difficultés auxquelles elles font face au quotidien.
Marie Thérèse Mercier anciennement secrétaire de direction fait partie de cette catégorie dont le revenu ne dépasse pas les 1 000 euros. Pour pouvoir assurer chaque fin de mois, elle a adopté une gestion stricte de son budget mensuel. En dehors de son loyer, elle s’efforce de ne pas payer plus de 100 euros pour ses courses. Bien qu’elle n’achète que des produits à petit prix, la retraitée doit tout de même renoncer à un repas.
Cas similaire pour Collette Henri, une agricultrice retraitée, son astuce pour joindre les deux bouts consiste à conserver des soupes de légumes surgelées. Fort heureusement, elle peut compter aussi bien sur le soutien de ses voisins que de sa famille pour combler les lacunes.
Un système universel pour assurer l’égalité
Tous se sont accordés sur la nécessité de la réforme. Celle-ci préconise une simplification des règles. Elle prévoit de ce fait la combinaison des 42 régimes existants en un seul système. La valeur de la retraite ne sera plus ainsi calculée en trimestre, mais en points. Autrement dit, la somme des années de service du retraité sera prise en compte, quel qu’ait été son métier ou sa catégorie professionnelle. En somme, les mêmes montants versés donneront droit aux mêmes droits à la retraite.
Enfin, il est attendu qu’avec cette révision de la loi, le taux de cotisation passe à 28,12% et sera composé d’une part salariale de 40% et d’une part patronale de 60%, selon le site tacotax. Pour les non-salariés le taux est calculé comme suit : 28,12 % jusqu’à 40 000 euros de revenus par an et 12,94 % pour les 80 000 euros suivants, soit jusqu’à 120 000 euros par an.