Une vidéo postée sur les réseaux sociaux a déclenché une véritable tempête en ligne. On y découvre Ebony Wood, une jeune femme britannique de 26 ans, se présentant comme la “reine des allocations”. Sans détour, elle s’en prend à ceux qui travaillent et assume haut et fort vivre des aides sociales.
« Point de vue : vous travaillez 40 heures par semaine alors que je suis mieux payée pour rester à la maison », a-t-elle déclaré face caméra, affichant un large sourire.
Un discours provocateur qui choque les internautes
Dans sa vidéo, tournée devant un bureau pour l’emploi, Ebony ne se contente pas de revendiquer ses choix. Elle se moque ouvertement des travailleurs en affirmant qu’ils sont “stupides” de se lever chaque matin. Elle ajoute même, avec provocation :
« Je mérite des avantages sociaux, point final. »
Ses gestes et son ton moqueur n’ont fait qu’amplifier la polémique. Si son objectif était de faire le buzz, le pari est réussi : la vidéo a rapidement dépassé les 48 000 vues.
Un contexte sensible autour des aides sociales
Cette affaire intervient alors que la question du financement des aides sociales fait débat, en France comme au Royaume-Uni.
D’après la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques), les dépenses de protection sociale représentaient plus de 880 milliards d’euros en 2023, soit 31,5 % du PIB en France.
Un poids considérable qui alimente régulièrement les discussions sur d’éventuels abus.
De l’autre côté de la Manche, le système est moins généreux, mais certains Britanniques, comme Ebony Wood, n’hésitent pas à s’en vanter publiquement.
Une sanction inattendue : la suspension de ses allocations
Si Ebony pensait continuer longtemps à profiter de la situation, les choses ont pris une autre tournure. Ses abonnés, choqués par ses propos, ont commencé à signaler massivement son profil au Department for Work and Pensions (DWP), l’équivalent britannique du ministère de la Protection sociale.
Dans une dernière vidéo, Ebony est apparue en larmes, expliquant que ses allocations avaient finalement été suspendues.
Une chute brutale pour celle qui, quelques jours plus tôt encore, clamait vivre mieux sans travailler.
Entre indignation et malaise social
L’histoire d’Ebony Wood illustre une fracture : d’un côté, ceux qui dénoncent un abus flagrant et appellent à plus de contrôles ; de l’autre, ceux qui voient en elle le symbole d’un système qui, parfois, peut encourager les dérives.
Quoi qu’il en soit, sa provocation aura eu un effet boomerang : à force de revendiquer son statut de “reine des allocations”, Ebony a fini par perdre ce qui faisait sa fierté.
👉 Source : The Sun