Début juillet, une influenceuse bien connue du public sud-africain pensait vivre un moment magique, caméra à la main et sourire aux lèvres. Mais ce qui s’annonçait comme une séance de baignade originale est rapidement devenu une scène virale… pour toutes les mauvaises raisons. Ce qu’elle pensait être de la mousse de mer était en réalité quelque chose de bien plus répugnant.
Un moment de légèreté au bord de l’océan
Le 8 juillet dernier, Michelle Sky Hayward, influenceuse sud-africaine active dans les défis sportifs et les aventures extrêmes, décide de se baigner au large de Cape Town, sur la côte sud-ouest du pays.
Sous le regard de sa caméra, elle se filme en train de plonger joyeusement dans une mousse grisâtre qui flotte à la surface de l’eau. Le décor semble insolite, presque féérique.
« C’est salé (…) Je m’amuse tellement, je ne sens même pas le froid », lance-t-elle, hilare, dans sa vidéo.
Rien, à ce moment-là, ne laisse présager ce qui va suivre.
Le commentaire qui change tout
Alors que la vidéo commence à faire le tour des réseaux sociaux, un simple commentaire vient bouleverser toute la scène :
« J’espère qu’elle sait que cette mousse vient d’un tuyau d’égout à proximité », écrit une internaute.
Cette phrase suffit à faire basculer l’ambiance. Michelle, encore dans l’eau quelques instants plus tôt, coupe aussitôt sa vidéo. Et quelques heures plus tard, elle partage sa réaction :
« Je crains d’avoir fait une terrible erreur », admet-elle, visiblement bouleversée.
Des réactions en chaîne sur TikTok
La vidéo devient virale sur TikTok, déclenchant une vague de réactions aussi choquées qu’amusées.
Parmi les commentaires les plus marquants :
« Ce n’est pas salé… c’est sale. »
« Meuf, ce n’est pas de la mousse de mer. »
« C’est littéralement de l’eau d’égout humaine. »
D’autres tentent malgré tout de relativiser, évoquant la possibilité que l’océan puisse produire de la mousse naturellement. Mais les faits semblent pointer vers une réalité bien plus alarmante : cette zone de baignade serait régulièrement polluée par des rejets d’eaux usées, un problème malheureusement connu à Cape Town.
Une prise de conscience inattendue
Au-delà de la mésaventure individuelle, cette vidéo soulève une question plus large sur l’état des côtes sud-africaines :
« Pourquoi est-ce encore autorisé ? », interroge un utilisateur.
Ce scandale met en lumière un fléau environnemental dont peu de gens mesurent l’ampleur.
Et pour Michelle Sky Hayward, cette expérience restera sans doute comme un rappel brutal qu’il vaut mieux parfois se méfier des apparences… surtout quand elles flottent à la surface.