Vincent Lindon, reconnu pour ses performances remarquables dans des œuvres telles que « Titane », « La Loi du marché » et « Un autre monde », est une force incontournable dans le septième art français. Depuis le début des années 80, l’acteur n’a cessé de captiver le public, récoltant succès après succès. Toutefois, derrière cet acteur intense et accompli se cachent des habitudes personnelles qui ont surpris plus d’un.
L’apéritif : un moment privilégié
Dans une confession révélatrice, Vincent Lindon a partagé un de ses plaisirs coupables lors d’une entrevue : son amour pour le moment de l’apéro. « Mon moment préféré au monde, c’est entre 19 heures et 21 heures. C’est l’heure de l’apéro. J’aime l’apéro, c’est convivial », a-t-il confié aux colonnes de Télé Loisirs. Pour Lindon, l’apéro n’est pas seulement un moment de détente, mais un véritable rituel qui apporte de la convivialité à son quotidien.
Des choix de carrière influencés par ses préférences
Ce petit rituel a eu un impact direct sur certaines décisions professionnelles de Vincent Lindon. Bien qu’il soit passionné par le monde du spectacle, il a révélé une réticence particulière à jouer au théâtre, principalement à cause des horaires qui perturbent son rituel du soir. « Si, demain, le ministre de la Culture dit que, désormais, le théâtre, c’est de 10 heures à midi, alors j’irai peut-être jouer Le Misanthrope! », a-t-il plaisanté, illustrant ainsi l’importance de ces moments personnels dans sa vie.
Des craintes persistantes malgré l’expérience
En dépit de sa carrière impressionnante, Vincent Lindon n’échappe pas aux angoisses qui peuvent accompagner la vie d’acteur. Il a abordé ses peurs face aux tournages, une émotion que le temps n’a pas atténuée. « C’est comme dans la vie : en vieillissant, on a de plus en plus peur parce qu’on apprend plus de drames », a-t-il déclaré, ajoutant que cette crainte de ne pas être à la hauteur l’accompagne constamment sur les plateaux de tournage.
- Il ressent une pression continue, craignant que le travail réalisé soit « gravé à vie ».
- La peur des liens affectifs transparaît également : « Pendant que je joue, j’ai un petit Vincent qui vient me taper sur l’épaule et me dit ‘T’es conscient que c’est ridicule ce qu’on fait’. »
Gratitude envers les relations artistiques
Enfin, Lindon s’est ouvert sur le parcours émotionnel que représente chaque film, décrivant la difficulté de se détacher des équipes de tournage. « C’est un truc d’enfance : le metteur en scène, c’est ma mère, mon père, ma sœur, mon frère… Les liens m’effraient. Je m’attache », a-t-il confié. Cette proximité avec ses collègues illustre la richesse émotionnelle qui nourrit son jeu d’acteur.
Vincent Lindon continue d’impressionner par sa sincérité, alliant une carrière brillante à une introspection profonde. Cela témoigne de l’humilité et de l’humanité d’un homme qui, malgré ses réussites, reste ancré dans des réalités personnelles et des traditions qui lui sont chères.
