Pendant des années, Bigard vivait dans le faste. Spectacles à guichets fermés, tournées qui rapportaient gros, revenus médiatiques : à son apogée, il aurait engrangé jusqu’à 100 000 euros par jour. (Public)
Sa fortune est estimée, selon ses propres propos et ceux de la presse, à environ 80 à 100 millions d’euros accumulés sur sa carrière. (Yahoo Actualités)
Comment tout a disparu : les causes invoquées
Impôts et charges trop lourds
Bigard accuse le fisc français d’avoir “tout pris”. Selon ses déclarations, une part écrasante de ses gains aurait été absorbée par les impôts, les cotisations et charges diverses. Il insiste sur le fait que, même avec un revenu élevé, il ne “restait rien” après ces déductions. (Public)
Générosité et absence de placements solides
L’humoriste assure ne pas avoir fait d’investissements importants comme acheter des résidences de luxe à l’étranger, posséder un yacht ou défiscaliser agressivement. “Rien ne m’appartient plus”, confie-t-il, “ça a fondu comme la banquise”. (Public)
Il déplore également ne pas être propriétaire de son appartement, ce qui sous-entend que beaucoup de ses “richesses visibles” étaient peut-être superficiellement financées ou lourdement taxées.
Le tournant médiatique et les relations interrompues
Au-delà de la finance, cette période marque un recul dans ses collaborations et sa visibilité :
Bigard évoque son éviction des Grosses Têtes, animée par Laurent Ruquier, comme une blessure professionnelle. Selon lui, son départ a été géré de manière brusque. (Public)
Il s’est exprimé sur les plateaux de “Tout Beau, Tout N9uf” (W9) et avec Cyril Hanouna, dans des contextes où il parle sans filtre de ce qu’il ressent comme un isolement progressif médiatique. (Public)
Que reste-t-il aujourd’hui ? Et quelle suite pour Bigard
Situation actuelle
Bigard affirme qu’il ne détient plus sa fortune d’antan. Ses revenus courants semblent venir principalement de ses droits d’auteur, modestes comparés à ce qu’il gagnait pendant ses grandes années. (Public)
Perspectives de retour
Malgré tout, l’humoriste ne ferme pas la porte à un retour. Il évoque un projet de pièce de théâtre, la reprise de l’écriture, et l’envie de “se retaper doucement”. (Public)
Il dit vouloir abandonner l’idée d’être “seul contre tous”, conscient que dans ce combat pour sauver sa situation, la solitude peut coûter cher. (Public)
Analyse : réalité, exagération ou mise en scène ?
Véracité des chiffres : Bigard parle de montants très élevés (80-100 millions €). Les médias rapportent ses propos, mais il est difficile de confirmer indépendamment l’intégralité de ses revenus, ni l’ensemble des dépenses exactes.
Rôle des impôts vs. mode de vie : On tend souvent à attribuer à “l’État” la responsabilité de pertes patrimoniales, mais beaucoup de cas similaires à Bigard montrent que des dépenses excessives, des investissements risqués ou un manque de conseil financier peuvent jouer un rôle majeur.
L’effet médiatique : Révélations, polémiques, déclarations chocs font partie du personnage public de Bigard. Déclarer qu’il a tout perdu peut aussi servir de stratégie pour retrouver de la sympathie, relancer l’intérêt médiatique, voire préparer un retour.
Conclusion
Jean-Marie Bigard raconte un chemin dramatique : de l’opulence à la ruine, en imputant ses pertes à ses impôts, à sa générosité, et à ses choix financiers. Reste à savoir à quel point ses dires reflètent une réalité sans fard ou s’ils mêlent exagération et mise en scène. Ce qui est sûr : sa chute, vraie ou embellie, relance le débat sur le coût de la célébrité en France — et sur ce que cela coûte, vraiment, de tout perdre.