Depuis le mois d’octobre 2024, l’Assemblée nationale française a mis en place une commission d’enquête dirigée par la députée écologiste Sandrine Rousseau et le rapporteur Erwan Balanant. Cette initiative vise à examiner les violences dans le milieu culturel, couvrant divers domaines tels que le cinéma, le spectacle vivant, l’audiovisuel, et d’autres arts créatifs. Les auditions du 13 mars ont attiré une attention particulière, principalement en raison de la convocation des acteurs Pierre Niney et Jean Dujardin à huis clos, une décision qui a suscité de vives réactions, notamment de la part de l’actrice Marilou Berry.
Marilou Berry critique vivement les choix de la commission
Lorsqu’elle a pris connaissance des personnalités convoquées pour témoigner, Marilou Berry n’a pas caché son ironie mordante. Sur Instagram, réagissant à un post du média Fraîches, elle s’est exclamée : « Non mais cette liste purée ! Je ris tellement, c’est pathétique… ». Cette phrase a fait le tour des réseaux sociaux, interpellant d’autres internautes qui ont eux-mêmes remis en question la légitimité de ces témoignages.
Une décision qui divise
Si certains croient que donner la parole à toutes les voix est une nécessité pour le progrès, d’autres, comme Berry, critiquent la pertinence de ces convocations. Pierre Niney et Jean Dujardin n’ont jamais fait l’objet d’accusations publiques liées au mouvement MeToo. Leur présence, pourtant, a été remarquée, et un internaute a soulevé le point que Jean Dujardin a récemment collaboré avec Roman Polanski. Marilou Berry a discrètement manifesté son accord en likant ce commentaire, un geste significatif.
La lutte contre les abus dans le monde du spectacle
La réaction de Marilou Berry s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre les violences dans l’industrie du cinéma, renforcé par le mouvement MeToo. Des actrices telles qu’Adèle Haenel et Judith Godrèche ont déjà pris la parole contre des réalisateurs, révélant des comportements condamnables. Malgré tout, de nombreux obstacles subsistent.
La question de la légitimité des témoignages est complexe et reflète les défis persistants de l’industrie pour faire face à ses démons. Bien que certains avancent que toutes les voix doivent être entendues, d’autres, comme Marilou, s’interrogent sur l’efficacité et la véritable volonté de changement des grandes figures du cinéma français.
Un débat toujours d’actualité
Le cas de figures comme Gérard Depardieu et Roman Polanski continue d’alimenter la controverse. Dominique Besnehard, également auditionné, n’hésite pas à défendre Depardieu malgré les accusations. Les interrogations sur les choix de la commission d’enquête témoignent d’une nécessité de rationaliser les méthodes de la justice culturelle. Nombreux sont ceux qui espèrent une transformation véritable et rapide.
En conclusion, ce débat, réanimé par des figures telles que Marilou Berry, montre combien le chemin est encore long pour établir une véritable justice dans le milieu artistique. Les critiques, bien que clivantes, encouragent une réflexion nécessaire et intemporelle sur le respect et la protection de toutes les voix.