À 90 ans, Brigitte Bardot, cette icône cinématographique au cœur des années 60, vit bien loin des fastes de sa gloire passée. Ayant abandonné brusquement sa carrière en 1973 pour se dévouer à la cause animale, elle a mené une vie où l’extravagance matérielle n’a jamais eu sa place.
Des choix difficiles pour une cause noble
Si beaucoup imaginent que la star a accumulé une fortune colossale grâce à sa carrière, la réalité est tout autre. Son biographe, Yves Bigot, révèle qu’elle a refusé presque tous les contrats publicitaires mirobolants qui lui ont été proposés après 1973, préférant consacrer son temps et ses ressources à sa fondation pour la protection des animaux.
“Si sa fortune avait été à la hauteur de sa popularité, elle serait aujourd’hui à la tête d’un empire colossal”, confie-t-il.
La gestion frugale de son patrimoine
Brigitte Bardot, bien que fille d’un entrepreneur et négociant habile de ses contrats, a souvent rencontré des difficultés financières. Dans les années 2000, elle a clamé ne pas avoir perçu toutes les sommes négociées pour les recettes de ses films des années 50 et 60 et a même porté l’affaire devant les tribunaux. Son aversion pour la richesse est notoire. Elle expliquait à Paris Match en 1986, avoir dû vendre des biens personnels pour réunir les trois millions de francs nécessaires à la création de sa fondation.
“La richesse me dégoûte. Je vis d’une manière extrêmement simple”, déclarait-elle dans un entretien de 2006.
La relation complexe avec son fils, Nicolas Charrier
Brigitte Bardot n’a qu’un seul fils, Nicolas Charrier, né de son mariage avec l’acteur Jacques Charrier en 1960. Leur relation a toujours été compliquée, marquée par la célébrité écrasante de sa mère et par des déclarations cinglantes de Brigitte dans son autobiographie. En 1996, son fils avait même intenté un procès suite à la publication de son autobiographie « Initiales B.B. ». Cependant, leurs rapports se sont quelque peu adoucis au fil des années. Brigitte confiait en 2020 que Nicolas, vivant en Norvège, venait régulièrement lui rendre visite à La Madrague.
Un héritage modeste en perspective
La majorité des biens de Brigitte Bardot ont été vendus pour autofinancer sa fondation. Sa villa légendaire de Saint-Tropez, La Madrague, a même été hypothéquée pour soutenir des opérations de protection animale. Yves Bigot indique que Nicolas Charrier ne touchera probablement que la « part légale », ce qui reste du patrimoine après les nombreux dons faits par sa mère.
Un engagement sans faille jusqu’à la fin
En fin de compte, Brigitte Bardot a sacrifié une grande partie de son patrimoine pour ses convictions. Une existence simple mais en accord parfait avec ses valeurs. « J’ai donné ma jeunesse et ma beauté aux hommes, maintenant je donne ma sagesse et mon expérience aux animaux », disait-elle à propos de son engagement.
Brigitte Bardot restera à jamais une figure emblématique pour son dévouement inébranlable à la cause animale.
