Stéphane Plaza est indigné : les vitrines de deux de ses agences parisiennes ont été cassées par des manifestants cagoulés. Des casseurs qui s’en sont également pris à d’autres boutiques ainsi que des voitures durant la manifestation contre la loi Sécurité Globale, à Paris.
« Détruire le bien d’autrui est une honte », estime Stéphane Plaza
Les boutiques saccagées sont localisées dans le XXe arrondissement de la capitale française. Des actes brutaux que tient à dénoncer le présentateur de Chasseurs d’apparts sur Instagram.
Dans deux stories publiées ce week-end, Stéphane Plaza déplore : « Dans une année difficile où chacun lutte et s’entraide, je n’avais pas besoin de ça… »
« La violence ne devrait pas être là et pourtant deux vitrines d’agence Stéphane Plaza ont été complètement détruites au même titre que d’autres commerces. C’est tout simplement scandaleux ! Pourtant, je suis pour le droit de grève et celui de défendre ses acquis. Détruire le bien d’autrui est une honte. »
Ce samedi 05 décembre 2020, 95 personnes ont été interpellées lors des manifestations en France.
Que contient le projet de loi « Sécurité Globale » ?
Mardi 24 novembre 2020, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture ce projet de loi. Il cristallise les oppositions en raison de son article 24 relatif aux images des policiers, comme l’explique Le Figaro.
La loi « Sécurité Globale » a pour but de renforcer les prérogatives de la police nationale, mais aussi des agents de sécurité privée collaborant avec l’Etat, ainsi que les agents de la RATP et de la SNCF.
L’article 24 de ce projet de loi interdit la diffusion d’image de la police : « Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale autre que son numéro d’identification individuel lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police ».