Lola Dewaere voulait partager quelques instants de vacances avec sa communauté : un ciel bleu, un sourire sincère, un bikini coloré. Rien de plus banal sur Instagram. Pourtant, ces selfies en apparence légers ont déclenché une vague de commentaires blessants. Des inconnus se sont permis de juger son poids, sa silhouette, sa taille, comme si son corps leur appartenait.
Derrière ces interventions toxiques se cache un phénomène tristement banal : le body shaming, qui frappe encore et encore les femmes publiques, qu’elles soient actrices, chanteuses ou créatrices de contenu. Lola Dewaere n’est pas la première à faire les frais de cette violence… mais elle a décidé d’être de celles qui répondent.
La riposte spontanée d’une femme à bout de patience
Dans une story qui a rapidement circulé, l’actrice n’a pas tourné autour du pot. Elle a interpellé ceux qu’elle appelle ironiquement « les pingouins les moins glissants de la banquise » et leur a demandé de réfléchir avant de commenter. Elle a rappelé avec force que son métier pouvait nécessiter des changements physiques, que sa silhouette n’était pas une énigme à résoudre, ni un sujet de débat public.
Sa phrase la plus percutante a résonné comme un coup de tonnerre : elle a demandé à ces haters d’activer « deux ou trois neurones » et de lui « foutre la paix avec [son] corps ». Une réponse crue, spontanée, mais qui exprime surtout un ras-le-bol profond face aux injonctions constantes auxquelles les femmes sont exposées.
La star d’Astrid et Raphaëlle assume, et ça dérange encore
Ces clichés en bikini respirent la confiance, la liberté et la joie simple de profiter d’un moment pour soi. Pourtant, ils continuent de gêner ceux qui considèrent que le corps féminin doit se plier à des normes étouffantes. Lola Dewaere a rappelé qu’elle a le droit d’exister dans toute sa singularité, loin des standards absurdes qui dominent encore l’espace numérique.
Son attitude body positive, sincère et lumineuse, inspire de nombreux fans qui voient en elle une voix forte pour toutes celles qui en ont assez de se cacher, de s’excuser ou de s’expliquer.
Le body shaming, un fléau ordinaire aux effets bien réels
L’affaire, si elle choque par sa violence, n’est pourtant qu’un exemple parmi des milliers. Le body shaming et la grossophobie sont devenus des mécanismes presque automatiques sur les réseaux sociaux. Ils touchent principalement les jeunes femmes et abîment leur confiance, leur rapport à leur corps, leur santé mentale.
Lola Dewaere, en prenant la parole, rappelle que derrière chaque photo se trouve un être humain, avec ses émotions, ses doutes, ses forces et sa dignité. Et si sa réponse fait autant de bruit, c’est peut-être parce qu’elle dit tout haut ce que beaucoup vivent en silence.
Une parole qui change tout
En affirmant qu’elle n’a pas à justifier son poids ni sa silhouette, lâchant ce vibrant « c’est mon corps ! », l’actrice fait plus que répondre à des haters. Elle ouvre un espace où la parole peut enfin circuler, où les normes peuvent être interrogées, et où la liberté de s’assumer devient une forme de résistance.
Son message est clair, cinglant, mais profondément humain : chacun mérite de vivre dans un corps respecté, loin des jugements gratuits.
Sources :
Instagram de Lola Dewaere
France Télévisions
Interventions publiques de l’actrice sur les réseaux sociaux
