Nataliya Kuznetsova n’est pas une athlète comme les autres. Avec ses 100 kilos de muscles et ses records en développé couché (374 kg) et en soulevé de terre (530 kg), elle incarne une force brute qui fascine autant qu’elle divise. Pourtant, derrière ses biceps impressionnants se cache une histoire bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Née en 1991 à Chita, en Sibérie orientale, Nataliya (née Trukhina) grandit dans une région reculée de Russie. À 14 ans, elle entre pour la première fois dans une salle de sport — un moment décisif qui changera le cours de sa vie. « Je n’étais pas particulièrement forte, mais j’aimais ça. Et j’avais envie de repousser mes limites », confie-t-elle dans une interview à LadBible.
📸 « Avant j’étais comme tout le monde » : quand Nataliya dévoile les photos de son passé
En postant une photo d’elle adolescente, cheveux attachés, regard doux et bras encore fins, Nataliya provoque une vague de réactions. « C’est difficile à croire que c’est la même personne », s’exclament les internautes. Cette image contraste violemment avec la silhouette actuelle de la culturiste, sculptée par plus d’une décennie d’entraînements intensifs.
Mais pour elle, il ne s’agit pas d’impressionner : « Je voulais être forte, pas célèbre. » Et cette quête de force s’est faite dans l’ombre, sans sponsors, sans notoriété.
🏋️♀️ Une routine de fer et un mental d’acier
Encadrée dès ses débuts par l’entraîneur Alexei Ivanov, Nataliya suit un entraînement rigoureux. Au départ, son objectif n’était pas de construire un corps de compétition, mais de se renforcer. Elle progresse vite : à 17 ans, elle soulève déjà 220 kg.
Aujourd’hui, elle continue de s’entraîner six jours sur sept, partageant sa routine, ses conseils et même ses moments de doute avec plus d’un million de followers sur Instagram. Elle n’a jamais caché avoir utilisé des produits dopants (bloqueurs d’œstrogènes, stimulants…), mais affirme avoir toujours voulu préserver sa santé en refusant certaines substances plus extrêmes.
❤️ Une histoire d’amour moderne et solide
Derrière la force de Nataliya se trouve aussi un pilier essentiel : son mari Vladislav Kuznetsov, lui aussi culturiste. Le couple s’est rencontré sur les réseaux sociaux russes en 2009. Ils se sont mariés en 2015, après des années de complicité et d’efforts communs.
« Il m’a toujours soutenue, même quand personne ne croyait en moi », confie-t-elle. Aujourd’hui encore, ils s’entraînent ensemble et partagent la même vision de la vie : construire, ensemble, sans se soucier du regard des autres.
👊 Faire face aux critiques : “Mon miroir est mon meilleur conseiller”
Bien qu’acclamée par des milliers de fans, Nataliya a aussi été victime de nombreuses critiques. On l’a traitée de “monstre”, de “femme ratée”. Mais elle ne se démonte pas : « Ces gens ne voient que l’apparence. Moi, je connais mon chemin, et je suis fière de ce que je suis devenue. »
Pour elle, la norme n’existe plus : « Même dans la mode, tout a changé. Les standards d’hier ne sont plus ceux d’aujourd’hui. » Et si ses muscles dérangent, tant pis : elle préfère inspirer que plaire.
🌟 Une nouvelle mission : inspirer et transmettre
Après une brève retraite sportive en 2017, Nataliya est revenue plus déterminée que jamais. Désormais coach sportive et conférencière, elle accompagne d’autres passionnés dans leur transformation physique et mentale. « J’ai connu le manque d’argent, l’absence de reconnaissance… Aujourd’hui, je veux aider ceux qui démarrent, leur montrer que c’est possible. »
Grâce à ses sponsors (Oxytropin, RPS Nutrition) et à sa popularité sur les réseaux, elle peut enfin vivre de sa passion — un luxe qu’elle savoure, sans jamais oublier d’où elle vient.
🗣️ « Ce n’est pas une question de muscles, mais de choix »
L’histoire de Nataliya Kuznetsova est celle d’une jeune fille de Sibérie devenue une icône mondiale du culturisme. Une femme qui a fait le choix de suivre son propre chemin, envers et contre tous.
Elle le dit elle-même :
« Ce n’est pas une question de perfection. C’est une question de persévérance. Chaque jour est une chance de se rapprocher de ses rêves. »
Et vous, que seriez-vous prêt à changer pour atteindre les vôtres ?
