À 38 ans, Cecilia Sopeña a longtemps été une figure respectée du VTT espagnol. Originaire de Murcie, elle affiche à son actif plus de 100 victoires sur le circuit, un palmarès qui force le respect. Pourtant, ce n’est pas son talent sur un vélo qui fait aujourd’hui parler d’elle, mais un passé qu’elle aurait préféré laisser derrière elle.
En 2022, la championne avait fait un choix radical : quitter son poste de professeure de mathématiques pour se consacrer à la création de contenus spécialisés sur OnlyFans, une activité alors lucrative et en plein essor. Mais ces clichés, qu’elle croyait contrôlés, refont surface et la poursuivent encore aujourd’hui.
Harcelée sur les réseaux sociaux
Depuis plusieurs mois, l’athlète subit une vague de cyberharcèlement. Ses anciennes photos intimes circulent à nouveau, devenant la source de moqueries, d’attaques et d’un acharnement en ligne. Cette pression psychologique a eu des conséquences dramatiques : Cecilia a fini par abandonner sa carrière sportive, épuisée par cette exposition indésirable.
« J’ai droit à l’oubli. J’ai le droit de protéger mon image », rappelle-t-elle dans un message adressé aux internautes, exprimant sa volonté de tourner définitivement la page.
Le droit à l’oubli comme ultime recours
Protégée par l’article 17 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) de l’Union européenne, Cecilia Sopeña a décidé de faire valoir son droit à l’oubli. Concrètement, elle demande que l’ensemble de ses anciens contenus soient supprimés d’Internet.
Accompagnée d’avocats et d’experts en réputation numérique, elle a également lancé un avertissement clair : toute personne qui partagerait encore ces images pourrait faire l’objet de poursuites judiciaires.
« Désormais, tout ce qui circule en dehors du cadre légal, aussi minime soit-il, sera passible de poursuites. Ce n’est pas une menace, c’est une protection », insiste-t-elle.
Une quête de silence et d’honneur
Au-delà de la polémique, Cecilia aspire à retrouver une vie apaisée, loin des jugements liés à son passé. Elle espère que cette démarche aboutira et que son nom sera enfin associé à son parcours sportif et non à des clichés compromettants.
« Mon nom mérite désormais le silence et l’honneur », conclut-elle, comme pour rappeler que chacun a droit à une seconde chance.
📌 Source : Marca