À en croire la presse anglaise, le bébé aurait été conçu alors que la future maman n’avait que 10 ans. « C’était un grand choc », a commenté un proche de la famille auprès du journal britannique The Sun. Une question est en effet dans tous les esprits : comment une fille aussi jeune a-t-elle pu se retrouver enceinte et surtout, qui est le père ?
Une naissance qui pose question
D’après nos confrères britanniques, ni l’Anglaise ni sa famille n’auraient pris conscience de la gestation en cours. Malgré ce probable déni de grossesse et la naissance prématurée du bébé, à 30 semaines début juin, l’enfant et sa maman se portent bien. « C’est là l’essentiel », insiste un proche. Mais pour les services sociaux qui ont ouvert une enquête, il est également important d’éclaircir plusieurs points. « Il y a des questions sur les raisons pour lesquelles la famille ne le savait pas », précise cette même source.
Pour l’instant, l’identité du père demeure inconnue. Quant à la maman, cette naissance fait d’elle la plus jeune maman du Royaume-Uni connue à ce jour. « C’est la plus jeune mère dont j’ai entendu parler », souligne ainsi le Dr Carol Cooper. Un autre cas avait défrayé la chronique en 2006. Une jeune Britannique nommée Tressa Middleton avait alors accouché à l’âge de 12 ans. Le papa de l’enfant était âgé de 13 ans.
Les jeunes filles pubères de plus en plus tôt ?
Le cas de cette jeune Anglaise de 11 ans soulève également la question de la puberté. Bien que l’âge moyen auquel une fille devient pubère soit de 11 ans, la puberté peut arriver « entre 8 et 14 ans, voire même plus tôt dans de rares exceptions », explique le Dr Cooper au Sun. Le poids est alors un facteur important pouvant affecter les hormones et déclencher ou retarder cette période, précise-t-elle. Étant donné que les enfants ont actuellement une tendance au surpoids, cela peut expliquer pourquoi la puberté se déclenche plus tôt, estime également la professionnelle.
Une telle grossesse menée aussi jeune dans la vie d’une femme n’est pas sans risque. Comme le fait savoir la scientifique, il existe notamment « un risque plus élevé de pré-éclampsie », mais aussi d’infections. Le bébé peut également présenter un poids plus faible à la naissance.