Une simple commande en ligne semble être devenue le point de départ d’une vaste controverse. En 2023, à San Diego, Brooke Cornell, maman californienne de 32 ans, ordinairement passionnée de mode, est soudainement confrontée à une révélation choquante. Face à elle, non pas un maillot à sa taille, mais un string pour bébé. Le produit est destiné à une enfant de 12 mois, un design qu’elle juge non seulement inapproprié, mais surtout révélateur d’une potentiellement dérangeante hypersexualisation infantile.
Une vidéo TikTok qui enflamme la Toile
Indignée, Brooke Cornell décide de partager son émotion avec le monde. Elle se tourne vers TikTok, la plateforme prisée des vidéos courtes, et y poste son message. En un clic, son témoignage devient viral, atteignant plus de 6 millions de vues. Au cœur du débat : les choix de designs pour les vêtements des enfants. Sa vidéo pose cette question ardente : « Où tracer la ligne dans la mode enfantine ? »
Brooke déclare : « Appelez-moi prude peut-être, mais un haut triangle et un bas effet fessier pour un bébé ? Non, je trouve ça absurde et inquiétant. » L’émotion est palpable, son message résonne avec de nombreux parents et internautes.
La marque Maheli Heli sous les projecteurs
Les internautes, avides de savoir qui avait conçu ce vêtement controversé, ne tardent pas à identifier la marque floridienne Maheli Heli. Bien que Brooke n’ait jamais nommé le fabricant dans ses vidéos, les pistes sont rapidement suivies. Les critiques fusent alors sur les plateformes de la marque, mêlant colère et incompréhension.
- « Les bébés ont besoin de tee-shirts anti-UV, pas de strings. »
- « On normalise les crop tops chez les enfants, maintenant les strings ? Stop. »
La réaction de Rebecca Vasquez
Face à cette marée montante de critiques, Rebecca Vasquez, fondatrice de Maheli Heli, se défend via une vidéo TikTok. Elle exprime son désarroi face aux accusations et rétorque vivement à l’encontre de Brooke Cornell. Rebecca Vasquez insiste : « Je pense qu’elle exploite cette histoire pour gagner en visibilité. Nos maillots sont adorés par de nombreux clients. Ils ne sont pas faits pour tout le monde, c’est vrai, mais nous n’avons jamais eu l’intention de créer une quelconque ambiguïté. »
Elle se dit même blessée par ce qu’elle considère être des attaques diffamatoires : « Qualifier mes clientes et mon équipe de p***hiles est non seulement faux, mais diffamatoire. »
Des experts en parentalité interviennent
En plein débat, des voix autorisées s’élèvent. Parmi elles, la docteure américaine Deborah Gilboa, spécialisée en parentalité, qui s’exprime avec pragmatisme : « Un string pour bébé n’a aucune utilité. Il ne couvre pas correctement une couche, n’offre aucune protection solaire. Ce n’est pas fonctionnel. » Elle poursuit en soulignant l’importance de valeurs appropriées dans l’habillement des enfants : « Si l’objectif est de transmettre des valeurs de positivité corporelle, il existe mille autres façons d’y parvenir sans risquer la confusion, ni provoquer une gêne chez les adultes. »
Un appel à la raison
Face à cette tempête médiatique, Brooke Cornell reçoit un soutien massif. Les nombreux commentaires positifs lui rappellent qu’elle n’est pas seule dans sa croisade. Dans une de ses dernières vidéos, elle remercie chaleureusement ses soutiens : « Il est temps que les marques comprennent que nous sommes des parents, pas des stylistes de téléréalité. Ce qu’on veut ? Des vêtements d’enfants pour des enfants. »
Cette affaire soulève, au-delà du simple débat vestimentaire, des questions profondes sur la conception de l’enfance et des valeurs à véhiculer à travers la mode. Ainsi, on assiste à un nouveau chapitre où la voix des parents comme celle de Brooke se fait entendre pour défendre l’innocence et le bien-être des tout-petits.