Insolite

Elle squatte une somptueuse villa à 670 000 euros avec ses 5 enfants : « Je le mérite »


María Iguazo, la mère de cinq enfants, s'offre un tour de propriétaire insolent d'une villa à Minorque, sans payer un centime. Entre aide sociale et vidéos virales, son choix interroge.

María Iguazo, une mère de cinq enfants, a récemment attiré l’attention du public et des médias en Espagne en squattant une villa de luxe située sur l’île de Minorque, dans les magnifiques Baléares. Alors que les soucis semblent s’accumuler pour elle, elle persiste à affirmer que ses actions sont justifiées.

Un squat qui défie les conventions

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, María Iguazo se vante de son accès gratuit à une propriété somptueuse à Coves Noves, une région prisée de Minorque. Cette propriété, d’une valeur de 670 000 euros, est équipée de quatre chambres, trois salles de bains et d’une piscine privée avec vue sur la mer. Selon elle, même une célébrité comme Beyoncé ne pourrait se permettre ce « chalet ».

Pour cette mère de famille aux revenus limités—elle perçoit 1 500 euros d’aides sociales pour s’occuper de ses cinq enfants—la décision de s’installer dans cette maison n’est pas un caprice. María Iguazo justifie son occupation en déclarant avec assurance : « Je le mérite. »

Une vidéo virale qui attise la controverse

Cette affaire de squat, devenue rapidement virale, a déclenché une onde de choc dans les médias espagnols et sur internet. Les autorités, une fois alertées par cette vidéo provocante, ont intensifié la surveillance dans la région de Minorque.

D’autres cas de squats ont été signalés dans le même secteur, poussant le gouvernement à envisager de nouvelles lois de sécurité immobilière. En effet, les problèmes de squattage ne sont pas seulement un fléau espagnol, ils interpellent aussi d’autres pays d’Europe, dont la France.

Un quotidien tumultueux

En marge de cette affaire de squattage, la vie de María Iguazo ne semble pas de tout repos. Récemment, elle a été arrêtée par la Guardia Civil après avoir été surprise en train de conduire sans permis. De plus, un test de dépistage a révélé la consommation de produits stupéfiants. Le véhicule, prêté par un voisin, a été immobilisé.

Cette succession d’incidents n’améliore pas sa situation, ajoutant de nouveaux ennuis légaux à ses charges existantes. Les médias locaux, tels que menorca.info, n’ont pas manqué de critiquer durement cette mère déjà très médiatisée.

La réponse des autorités

La situation de Maria a poussé le gouvernement espagnol à renforcer les lois contre les squats. Une loi, votée le 27 juillet dernier, facilite désormais les procédures d’expulsion et augmente les amendes pour quiconque s’installe illégalement dans une propriété. Ces mesures illustrent la volonté des autorités d’endiguer ce phénomène croissant qui secoue l’Espagne.

Ce feuilleton rocambolesque de María Iguazo et ses mois passés dans une villa de rêve nous rappelle à quel point le débat sur les droits à l’habitat peut être complexe et polémique.

Un dénouement incertain

Quant à l’avenir, difficile de prédire les suites de cette affaire. Les actions de María Iguazo, que certains dénoncent comme un abus flagrant, continueront sans doute à faire couler beaucoup d’encre.

En somme, ce buzz médiatique reflète les tensions autour des problématiques d’accès au logement et des aides sociales, problématiques qui restent, aujourd’hui encore, au cœur des préoccupations sociétales.