Il s’agit d’un tout nouveau business qui prend actuellement de l’ampleur outre-Atlantique. En effet, les mannequins « d’ambiance et d’atmosphère » sont la tendance du moment aux États-Unis. Selon Slate, les entreprises, un milieu majoritairement masculin, font appel à des agences pour leur proposer de jolies femmes afin d’égayer leurs soirées. En général, elles sont payées entre 50 et 200 dollars de l’heure.
Au cours de ces événements, elles doivent proposer des idées inédites et amusantes pour faire durer la fête. Erica North évolue désormais dans ce milieu et il faut dire que la jeune femme ne manque pas d’imagination pour divertir ses clients.
Interrogée par Daily Star, l’Américaine a fait quelques confidences sur son choix de vie. Elle en a également profité pour mettre les choses au clair concernant certaines idées reçues. En effet, il faut dire que la frontière est parfois mince entre sa profession et celle d’une escort.
Erica North s’assure que tout le monde s’amuse
Selon les informations relayées, la jeune étudiante s’était retrouvée dans une situation précaire, il y a quelques années. Fauchée et au chômage, elle avait donc décidé de se glisser dans la peau d’une mannequin « d’ambiance et d’atmosphère » via l’agence pour laquelle elle travaillait. Depuis, elle est devenue une « fêtarde professionnelle ».
D’après ses explications, Erica North participe à des événements corporatifs et/ou des fêtes privées pour aider à projeter une certaine image pour les clients. A micro de Daily Star, la jeune femme a notamment confié :
« Mon travail consiste à m’assurer que tout le monde s’amuse, qu’ils se changent les idées à faire la fête loin de leur vie quotidienne »
A en croire ses propos, ses clients ne se sont d’ailleurs jamais ennuyés avec elle. La raison ? Celle qui est également influenceuse sur les réseaux sociaux trouve toujours de bonnes idées pour les divertir. Lors d’une after-party quelque peu morose, elle avait demandé à son hôte de retourner dans la suite de ce dernier pour assister à un spectacle inédit.
Sur une table, Erica North avait en effet dansé sur de la musique disco et rien que pour l’idée, son client fortuné lui avait donné 200 dollars. D’ailleurs, il n’était pas au bout de ses surprises. En effet, la mannequin « d’ambiance et d’atmosphère » lui avait demandé de l’asperger de champagne et de mettre des billets 100 $ sur son corps.
A la fin de ce spectacle privé, « la fêtarde professionnelle » avait remis l’argent à son client. Seulement, ce dernier lui avait dit de tout garder, car il s’était beaucoup amusé.
Au cours d’une autre soirée, elle avait suggéré à un client de créer son propre club dans un hôtel de luxe. A Spearmint Rhino, une discothèque huppée de Las Vegas, Erica North et ses consœurs faisaient en effet de l’ombre aux danseuses. Ainsi, le manager leur avait demandé d’arrêter de faire le show. Du coup, elles sont retournées dans la suite de leur hôte pour lui offrir une séance privée (et les tenues qui vont avec).
« Je n’ai jamais subi de pression »
Contrairement à certaines idées reçues, Erica North se cantonne à égayer les fêtes privées de ses clients. En effet, l’influenceuse a assuré qu’elle n’a jamais couché avec l’un d’eux. Selon ses propos, ces derniers font appel à des escort pour des rapprochements physiques. D’ailleurs, elles ne se présentent à la fête que très tard.
« Je n’ai jamais subi de pression, et je n’ai jamais rien fait de physique avec un client, et je fais ça depuis trois ans ! Il y a toujours des gardes autour pour assurer la sécurité de tous et pour gérer les problèmes qui surviennent »
A en croire ses explications, son métier ne présente aucun danger. Bien au contraire, certains clients lui ont donné des conseils personnels et professionnels. Par ailleurs, elle a confié que son travail est particulièrement difficile, car elle doit toujours être au top durant tous les événements.
« Vos responsabilités principales sont d’assister à tout, d’être à l’heure et de divertir les clients (…) Certains week-ends, j’ai passé trois jours sans dormir (…) C’est un travail vraiment exténuant à faire, mais je m’amuse ».
