Les faits se sont déroulés en septembre 2018. En pleine balade automnale sur la plage néo-zélandaise de Pakiri, la famille anglaise est alors stoppée par une mystérieuse masse gluante, étalée dans le sable.
Ce sont notamment les enfants Dickinson, Sofia et Lucas, qui ont découvert la « chose » les premiers.
Substance potentiellement dangereuse ?
Et, piqués par cette curiosité insatiable qui anime les plus jeunes, ils s’en étaient approchés.
Un peu trop, au goût de leurs parents qui leur demandent immédiatement de s’éloigner. En effet, ne sachant pas ce que c’est, la prudence était de mise !
Très difficile à décrire…
« Cela ressemblait presque à une charge de contraction musculaire. C’était assez incroyable et vraiment difficile à décrire », raconte Adam. Quant à Lucas, sa mère s’est souvenu de l’entendre dire que cette chose « lui faisait penser à un volcan. »
Après tout, il était effectivement difficile de nier son argument. Cette masse avait effectivement des flancs inclinés. Ce qui ressemblait à un cratère de lave violette bouillonnante…
Mouvements en vue
Il va sans dire que ce n’était pourtant pas un volcan. Raison pour laquelle, les Dickinson n’ont pas résisté à l’envie d’en savoir plus. Tant cette trouvaille était captivante.
Aussi, malgré une certaine inquiétude, la famille décide de mener une observation de plus près.
Petites expériences en famille
Et en s’approchant précautionneusement, premier constat : c’était vraisemblablement un être vivant. Car cette chose bougeait et émettait des petits sons, probablement en réaction à leur attroupement.
Désormais certains d’être en face d’une créature extraordinaire, les quatre biologistes en herbe poussent l’expérience plus loin.
À la recherche de la vérité
Adam et Eve consentent notamment à ce que les enfants fassent des tests d’action-réaction. Alors, sans se faire prier, Lucas et Sofia se sont mis à souffler dessus, dans un premier temps.
Puis, ils commencent à la pousser délicatement avec des bouts de bâtons pour découvrir sa réaction. Sans surprise, la gélatine violette répondait aux stimuli extérieurs. Par ailleurs, les Dickinson ont remarqué que les réponses variaient selon l’intensité des effleurements.
Une méduse est l’hypothèse privilégiée
Évidemment, comme ils étaient sur le rivage, ils ont tout de suite pensé à une méduse.
D’autant plus que ce jour-là, il y en avait des dizaines d’autres échouées sur la plage. Si bien que les adultes procèdent à une comparaison.
Ils vont jusqu’à toucher la créature !
Néanmoins, le curieux blob pourpre n’avait rien à voir avec celles-ci. Du moins, en ce qui concerne l’apparence extérieure. Afin d’en avoir le cœur net, le père de famille met sa peur de côté et se met à retourner la masse gluante à mains nues !
« C’était incroyable. Nous avons retourné d’autres méduses sur la plage pour voir si elles ressemblaient à la grande, mais ce n’était pas le cas. Celle-ci était vraiment différente », expliquera Eve, la maman, au Sydney Morning Herald.
Plus de questions que de réponses
Néanmoins, la créature étrange n’avait absolument rien de semblable à celles qui se trouvaient aux alentours.
Au contraire, elle s’apparentait davantage s’est d’autant aplatie sur le sable, dévoilant de nouveaux motifs et couleurs. Mais toujours avec cette fascinante texture gluante.
Plan B
Mais, même une fois à court d’hypothèses, la famille ne voulait pas en démordre. Adultes comme enfants tenaient absolument à mettre un nom sur cette étrange flaque gélatineuse vivante.
Par conséquent, ils finissent par signaler la présence à un expert en biologie marine, en la personne de Diana Macpherson. Et au premier coup d’œil, la scientifique adhérente à l’Institut national néo-zélandais pour la recherche sur l’eau et l’atmosphère, a reconnu « la bête ».
Leur supposition était la bonne
D’ailleurs, les soupçons des Dickinson se sont fondés puisqu’il s’agissait d’une méduse « à crinière de lion ».
Cette espèce est la plus grande présente dans les eaux néo-zélandaises. Les spécimens les plus impressionnants atteignant jusqu’à 2 mètres de diamètre, avec des tentacules longs de 30 mètres.
Phénomène rare
C’est précisément leurs nombreux (autour de 800) et longs bras qui leur valent cette dénomination. Par ailleurs, Diana Macpherson a affirmé que cette découverte était en soi inédite.
Pour cause, il est très rare d’en rencontrer en plein automne. Normalement, les méduses à crinière de lion s’aventurent le long des côtes pendant la saison chaude.
Aucun danger majeur
Enfin, c’est avec soulagement qu’Adam, Eve, Sofia et Lucas apprendront que ce cnidaire n’est pas mortel pour l’homme.
Toutefois, les parents Dickinson ont bien eu raison de tenir les enfants à l’écart. En effet, cette méduse libère des toxines particulièrement douloureuses en cas de piqûre. De plus, celle-ci peut laisser des traces à vie sur la peau.
Moment inoubliable
« Nous avons passé un sacré moment à la regarder parce qu’elle avait de magnifiques couleurs et une jolie forme. », se souviendra Eve, pour conclure son récit à la presse.