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Sébastien, licencié par son employeur car positif : « C’est très dur à vivre »

Sébastien Klem
Sébastien a été licencié pour faute caractérisée. Crédits : Facebook Sébastien Klem.

En juillet 2020, le salarié de l'Office HLM de Mulhouse était venu travaillé alors qu'il attendait les résultats de son test. Un fait qui n'a pas plu à son employeur. Ce mardi 17 novembre 2020, une audience se tenait au tribunal des Prud'Hommes.

Sébastien Klem, 41 ans, n’avait pas de symptômes lorsqu’il a fait un test l’été dernier. Dans l’attente des résultats, le salarié est revenu sur son lieu de travail. Finalement, son test s’est révélé positif et son employeur l’accuse d’avoir potentiellement propagé le virus au travail.

Sébastien Klem n’avait aucun symptôme

Le travailleur ne comprend pas la décision de son employeur : « On est mi-juillet, la Covid est en train de disparaitre à cette époque », souligne Sébastien Klem. L’homme explique avoir réalisé un test juste pour répondre à l’appel des autorités sanitaires qui conseillaient de le faire. « Je ne pensais pas l’avoir, j’étais en pleine forme », assure-t-il.

Le 14 juillet précisément, Sébastien rentre d’un séjour à Biarritz avec sa fille de 4 ans. Il constate tout de même qu’il tousse légèrement, mais pense que cela est dû à « la clim de l’avion », rapporte-t-il à LCI. Deux jours plus tard, le père de famille passe devant une « Drive de tests ». « Par opportunisme et comme on nous encourage à le faire, je m’arrête et je me fais tester ». L’après-midi même, Sébastien retourne au travail.

Le soir, lorsqu’il reçoit les résultats, le salarié n’en croit pas ses yeux. Il prévient immédiatement la direction de son entreprise pour que des mesures soient prises. L’étage où il travaillait est fermé et ses collègues se font tester. Sébastien est mis en quatorzaine avec sa fille Mathilde. Il prend ensuite deux semaines de congés. Mi-août, il reçoit une lettre en recommandé et apprend qu’il est licencié.

Pour M2A Habitat, la faute est caractérisée

Ce mardi 17 novembre, une audience de conciliation se tenait entre Sébastien et son employeur. Aucun accord n’a été trouvé entre l’Office HLM M2A Habitat et le salarié. Trois mois après son licenciement, Sébastien Klem ne décolère pas :

« D’abord, on apprend qu’on est positif, ensuite on prend un licenciement pour faute grave. Enfin, on vous accuse médiatiquement d’avoir joué avec la vie des autres. C’est très dur à vivre », rapporte-t-il à France 3 Régions.

Mais pour son employeur, la faute est caractérisée comme le fait savoir l’avocat de M2A Habitat : « Un licenciement pour faute grave n’est jamais pris à la légère. Pour M2A Habitat, la faute est caractérisée. Et c’est bien sûr une question de fond qui devra être tranchée par le conseil des prud’hommes ».

Au sujet de l'auteur : Cécile

Après une licence d'histoire de l'art, je me suis orientée vers le journalisme et la rédaction Web. J'ai à cœur de transmettre aux lecteurs une information claire et vérifiée, quel que soit le sujet traité.

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