Force est de constater que le confinement n’a pas assagi l’humanité. Comme en témoignent des photos prises ce week-end dans divers espaces verts français, jeter ses ordures sur la voie publique est devenue une pratique courante.
Pour dénoncer ces comportements irresponsables et éveiller les consciences, Laurent Darthou s’est servi de Facebook. En effet, l’édile de Malemort a publié sur son profil les visages floutés des « coupables ».
Pris en flagrant délit
« Il y en a qui déposent un ou deux trucs, mais il y en a surtout un qui y va franchement », a précisé Laurent Darthou au journal La Montagne.
Ainsi, il s’est servi des caméras de surveillance installées dans la ville pour identifier les auteurs de ces actes inciviques. Et à sa grande consternation, les individus pris la main dans le sac sont nombreux. Ce sont d’ailleurs des captures d’écran des bandes récupérées qu’il a postées sur Facebook. De plus, ces mêmes enregistrements ont permis à la municipalité de relever les plaques d’immatriculation de plusieurs véhicules, en vue d’une plainte pour sanctionner les contrevenants.
Pour rappel, la loi interdit et punit le dépôt sauvage des déchets sur la voie publique. Il s’agit en effet d’un délit grave passible d’une amende jusqu’à 1500 € et de travaux d’intérêt général. Mais au-delà des législations, doit-on vraiment rappeler que ces agissements vont à l’encontre des règles d’hygiène élémentaires ?
Les conséquences peuvent être dramatiques pour le patrimoine paysager et la santé publique. À plus forte raison, dans le contexte actuel lié au coronavirus.