Triste constat, de nombreuses villes du monde pourraient bientôt s’ajouter aux vestiges sous-marins à l’instar des cités englouties d’Égypte, de Grèce ou encore d’Italie. La raison ? La montée des eaux risque de faire beaucoup de dégâts dans les décennies à venir. Outre la crise sanitaire actuelle, le réchauffement climatique est aussi un problème de taille auquel l’humanité doit faire face.
C’est un fait, les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas sans conséquence. Bien au contraire, cela a des impacts dévastateurs sur notre planète avec hélas des pertes en vies humaines. Désormais inévitable, la dilatation de l’eau à cause du réchauffement climatique et la fonte des glaces provoque l’élévation du niveau des océans. Du coup, cette montée des eaux menacerait certaines villes du monde.
La Chine serait le pays le plus durement touché par cette montée des eaux. De ce fait, les experts ont longtemps tiré la sonnette d’alarme. Malheureusement, les récents résultats des scientifiques de l’institut de recherches Climate Central ne sont pas rassurants. En effet, pas moins de 300 millions de personnes dans le monde seraient touchées par ce fléau d’ici à 2050. Outre le continent asiatique, l’Europe ne sera également pas épargnée, y compris la France.
Les Hauts-de-France, la région la plus touchée
Les climatologues du groupement indépendant Climate Centrale ont modélisé la montée des eaux dans de nombreuses villes du monde. Ainsi, la région Hauts- de-France sera fortement touchée par ce phénomène. En effet, Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer risquent de disparaître. A titre d’informations, environ 400 000 personnes habitent dans ces zones situées sous le niveau de la mer.
Selon les scientifiques, les villes de La Baie-de-Somme, de Boulogne-sur-Mer, Berck, Le Touquet ou encore du Crotoya seront aussi frappées.
La Normandie en deuxième position
La montée des eaux pourrait aussi redessiner la carte de la Normandie. Malheureusement, plusieurs villes seraient en effet en péril. Dans la partie sud de la région, la Seine risquerait d’engloutir Château-Gaillard et Rouen. Dieppe et Fécamp pourraient être également submergées par l’élévation du niveau de la mer.
Les sites touristiques du Mont-Saint-Michel et le parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin ne seront pas laissés pour compte, précise le site CNews. Il en est de même pour une partie de Caen et les villes d’Ouistreham, Trouville, Cabourg et Deauville.
La Bretagne à l’extrême ouest de la France
Avec la montée des eaux, L’Île-de-Bréhat, Paimpol et Saint-Malo pourraient en partie disparaître. Selon les dernières estimations en date, la commune de l’Île-Tudy serait rayée de la carte quasiment dans son intégralité.
Les Pays de la Loire bientôt parmi les vestiges sous-marins
Malheureusement, les villes entre Saint-Nazaire et Nantes seront complètement englouties d’ici à 2050. La raison ? Selon les scientifiques, la mer devrait s’engouffrer dans la Loire. Le parc régional de Brière sera inondé au passage. L’île de Noirmoutier pourrait aussi connaître le même sort. Le parc naturel régional du Marais Poitevin serait également en partie submergé.
L’Aquitaine sur la côte atlantique
Avec la hausse du niveau de la mer, le fleuve de l’Adour pourrait s’élever au-dessus de nombreuses villes de la région du sud-ouest de la France. C’est le cas de Bayonne à Saint-Jean-de-Luz. L’eau pourrait aussi trouver une brèche à Rochefort pour s’engouffrer jusqu’à Cognac. La Garonne et la Dordogne pourraient sortir de leur lit pour submerger respectivement Bordeaux et Libourne à Sainte-Terre.
Le bassin méditerranéen
Au bord de la mer Méditerranée, la Camargue risque de disparaître avec la montée des eaux. D’après les experts, ce phénomène s’étendrait jusqu’à la ville d’Arles.
Les bassins versants du Rhône et du Rhin
Selon les informations relayées par le groupe Corvéa (Giec) et rapportées par CNews, «des crues lentes et des crues torrentielles» vont devenir de plus en plus récurrents. Force est de souligner que l’élévation du niveau marin est un processus irréversible. En effet, l’inversion de la courbe des températures n’y changera pas grand-chose à ce stade.