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École obligatoire : quels sont les risques pour les parents qui ne remettront pas leurs enfants à l’école le 22 juin?

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Dimanche dernier, le président Emmanuel Macron avait annoncé la réouverture « obligatoire » des écoles à partir du 22 juin. Si les parents refusent d’envoyer leurs enfants à l’école, que risquent-ils ?

Emmanuel Macron a été clair dans son discours : « tous les élèves » retourneront sur les bancs de l‘école « à partir du 22 juin ». Cela, « de manière obligatoire et selon les règles de présence normale ».

Loin de faire l’unanimité, cette décision concerne toute la France. En effet, le président de la République a souligné que cela s’appliquera “en Hexagone comme en Outre-mer”.

Une reprise obligatoire dès le 22 juin

De son côté, le ministre de l’Éducation nationale affirme que ces deux dernières semaines sont importantes. « Deux semaines, ça compte », a-t-il argumenté au micro d’Europe 1. « Deux semaines, ce n’est pas rien, que ce soit sur le plan pédagogique et psychologique », a-t-il insisté.

Cela dit, certains parents peuvent être perplexes à l’idée d’envoyer leurs enfants à l’école. Même si Jean-Michel Blanquer n’a pas parlé de sanctions en cas de refus, que risquent-ils réellement en se montrant récalcitrants ? Pour les syndicalistes, il n’y a absolument rien à craindre.

Pas de « chasse aux parents » désobéissants

Si les parents décident de garder leurs enfants à la maison, il n’y a pas de mesure punitive prévue. « Les directeurs ne vont pas faire la chasse aux parents », a rassuré Jean-Rémi Girard, président du Syndicat National des Lycées et Collèges (SNALC).

D’autant plus qu’avec toutes les précautions imposées par l’épidémie, les établissements n’auront pas le temps de jouer aux espions. « Ils ne perdront pas leur temps à noter les élèves absents et leur coller un conseil de discipline », a ajouté le SNALC.

Toutefois, la procédure voudrait que les écoles passent un coup de fil aux parents « le premier jour de l’absence ». Une fois celle-ci justifiée, « ça s’arrêtera là », a encore précisé M. Girard.

Pour sa part, la secrétaire nationale du Syndicat des enseignants de l’UNSA, Claire Krepper est du même avis. Elle explique qu’il sera difficile de signaler les familles concernées, ou même d’appliquer « des sanctions dans un contexte sanitaire anxiogène ».

Elle a notamment indiqué à LCI : « Il se passera comme toutes les années avant les vacances, lorsque les élèves ne viennent pas alors que leur présence est obligatoire : rien ! »

Au sujet de l'auteur : Ony R.

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