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Mode / Beauté

Ras-le-bol des idées reçues sur le corps parfait, cette influenceuse ne cache plus ses formes.. et ses imperfections !

Cette influenceuse expose fièrement ses photos
Cette influenceuse expose fièrement ses photos avec ses imperfections - Crédit : Instagram / georgie.clarke

Cette influenceuse a décidé de dire STOP au diktat du corps parfait et de s’assumer tel qu’elle est.

« Il faut s’aimer et s’accepter tel que l’on est ». Une phrase tellement simple qui nécessite un effort considérable. Après tout, souvent, on cherche à s’aimer à travers le regard d’autrui. Mais se confronter aux regards des autres est devenu si angoissant que la majorité préfère se plier à la norme. Mais est-ce vraiment pour le mieux ?

Le diktat du corps parfait

Selon la science, la femme qui détiendrait le corps le plus parfait au monde serait Kelly Brook, une actrice et mannequin britannique. Cette étude menée par l’université du Texas en 2015 s’est basée sur les caractéristiques qui attiraient le plus les hommes du monde entier sur le corps de la femme.

Au moment de l’étude, Kelly Brook mesurait 1m68 et avait comme mensurations 99 cm de tour de poitrine, 63 cm de tour de taille et 91 cm de tour de hanche. Outre son physique harmonieux et flatteur, elle avait aussi un visage très symétrique marqué par de grands yeux noisettes et des sourcils arquées.

On est là bien loin des stéréotypes de mannequin longiligne ultra mince. Certes, ce n’est pas unanime, mais elle reste un modèle de choix pour la majorité de la gent masculine. Kelly était tout simplement merveilleuse à contempler. 

D’ailleurs, les critères de beauté peuvent différer, selon le pays et l’époque. Dans l’Egypte antique, la reine Nefertiti représentait incontestablement l’idéal féminin. Elle possédait un corps élancé, mince mais musclé, des petits se*ns et des f*sses rebondies avec une taille large en rapport avec la hanche. 

L’évolution de la beauté

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la taille de guêpe n’était pas un atout flagrant à l’époque. Dans les années quatre-vingt, c’était les femmes sportives que l’on favorisait. Rien n’égalait un corps sain, musclé et bronzé. Les femmes portaient des pantalons taille haute à pattes d’éléphant qui accentuaient leurs jambes élancées et toniques. 

Dans la société actuelle, la Corée du Sud se prend la tête en ce qui concerne les exigences en termes de beauté. Ils ne lésinent pas sur les moyens pour atteindre cet idéal. Dans le Pays du Matin calme, on privilégiera les femmes très minces, aux longues jambes et à la peau blanche, avec un petit visage, une double paupière, de gros yeux, un nez fin et une mâchoire en V.

Depuis un certain temps, le phénomène Instagram vs Reality fait fureur sur les réseaux sociaux. Le but est de dénoncer les superch*ries du corps parfait sur internet, qu’une bonne pose, un angle et un éclairage bien calculés flatteront n’importe quel physique. Ils incitent les personnes à se concentrer sur le moment présent et de vivre leur vie, la croquer à pleine dent au lieu de se lamenter sur leur physique. 

Fière de ses « imperfections »

Le 3 septembre 2022, Georgie Clarke, une influenceuse de 25 ans, a posté une photo d’elle sur Instagram où on la retrouve sur une plage avec sa nièce en construisant des châteaux de sable. 

Sur la photo elle est à genoux en maillot deux pièces de couleur blanc avec le ventre bien marqué. Un moment entre sa nièce et elle dont elle se souviendra toujours et qui n’a absolument RIEN à voir avec l’aspect de son ventre, dit-elle.

Apparemment, lorsqu’elle a vu cette photo de vacances en famille pour la première fois, tout ce à quoi elle pouvait penser était à quel point son ventre avait l’air affreux dedans. 

« J’ai passé une bonne heure à me sentir mal. Et puis j’ai décidé de changer le récit, dit-elle. Je ne veux pas qu’elle regarde un jour une photo d’elle et qu’elle ait le même discours négatif que moi. Donc au lieu de cacher cette photo comme je l’aurais fait auparavant. Je la partage avec fierté. »

Clamant que le corps parfait n’existe pas, elle affirme que la quête vers un physique beaucoup plus mince et sans défauts ne sont que des tas de sottises. Le plus important c’est de s’aimer et de vivre le moment présent.

Depuis sa conception, le corps humain ne cesse de se transformer, il est prédestiné à vieillir. Lutter contre les signes du temps, retarder l’inévitable est-il la solution ? Tout ce que l’on peut faire c’est en prendre soin, le malmener ne vous apportera rien. Pas la tranquillité de l’esprit en tout cas. Il faut sou*frir pour être belle ? Pas vraiment. Après tout, vous êtes déjà magnifique, pourquoi vous faire sou*frir ?

Au sujet de l'auteur : Jacques Ronny

Rédacteur talentueux, il jongle entre articles d'actualité et histoires captivantes. Avec une plume imaginative et rigoureuse, il tisse des récits envoûtants tout en décryptant le monde contemporain.

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