Depuis 1980, l’association de protection des droits des animaux œuvre pour dénoncer les pratiques dans l’industrie de la mode. En effet, la consommation de cuir animal gagne de l’ampleur depuis ces dernières décennies. Le groupe Urban Outfitters excelle en la matière et cela a eu pour don d’agacer l’organisme PETA au plus haut point.
Dans le sillage de leur campagne en 2016, PETA a ainsi lancé une collection en « cuir humain » pour sensibiliser à la cruauté envers les animaux. De ce fait, cette fausse boutique en ligne baptisée Urban Outraged pointe du doigt la conception de ces articles de mode.
Outre les marques Anthropologie et Free People du groupe Urban Outfitters, l’association se dresse aussi contre d’autres enseignes qui vendent des produits qui condamnent des animaux. Bien entendu, ce nouveau coup d’éclat de l’organisme a marqué les esprits depuis son lancement.
PETA tire la sonnette d’alarme
Dans le sens où les animaux (vaches, crocodiles, serpents…) sont élevés en priorité pour leur peau, le fait d’acheter des vêtements et accessoires de ce genre serait mal vu. Outre l’industrie du cuir, celle de la fourrure animale semble aussi s’essouffler. En France, l’élevage de visons est désormais interdit, selon les informations relayées du Figaro.
Malgré tout, la cause animale reste encore secondaire dans le milieu de la mode. Outre-Atlantique, la marque de prêt-à-porter Urban Outfitters propose toujours ce genre d’articles. De ce fait, PETA monte au créneau avec cette gamme de vêtements et accessoires en « cuir humain ». De cette manière, l’organisme montre l’ampleur de la violence si les rôles étaient inversés. L’association a d’ailleurs expliqué dans un communiqué publié sur son site :
« Urban Outfitters vend des produits qui condamnent les animaux doux et inoffensifs à une vie de souffrance. Ces marques ont besoin d’entendre de votre part que les produits dérivés d’animaux n’ont pas leur place sur des étagères ou dans des placards, surtout lorsqu’il existe une infinité de modes végétaliens élégants disponibles »
Chaque produit porte le nom de la personne « sacrifiée »
Par conséquent, PETA tire la sonnette d’alarme avec cette nouvelle marque baptisée Urban Outraged. Tout laisse à penser que l’association fait dans la provocation, mais force est de souligner que leurs campagnes ne passent jamais inaperçues. Cette fois, chaque vêtement et accessoire porte le nom de « personne sacrifiée » pour la fabrication de l’article. On retrouve ainsi sur la boutique en ligne fictive les bottes Meg, la veste Avery ou encore les mocassins Richard.
«La peau d’une vache lui appartient, et elle ressent de la peur et de la douleur dans un abattoir autant que vous ou moi le ferions (…) Le but de la campagne est de faire réaliser aux gens qu’il y a une vie derrière chaque article fait de peau animale qu’on retrouve sur les tablettes »
Urban Outraged propose la collection « Afterlife »
Force est de réitérer que ces articles ne sont pas en réalité à vendre. En effet, ils sont purement numériques. Autrement dit, PETA n’a pas sacrifié des personnes pour fabriquer ces vêtements et accessoires. La campagne a pour objectif de dénoncer la cruauté envers les animaux dans le milieu de la mode, notamment du groupe Urban Outfitters.
D’ailleurs, l’association de protection des droits des animaux ne s’est pas arrêtée là. Urban Outraged propose aussi la collection « Afterlife ». Ce service fictif permet aux internautes de transformer la peau d’un être cher disparu en vêtements et accessoires. Ces articles de mode sont donc des souvenirs d’eux.
Par ailleurs, PETA propose également de fausses cartes-cadeaux aux internautes qu’ils peuvent envoyer à leurs familles et leurs amis. Ces derniers seront dirigés vers la boutique fictive Urban Outraged. De cette manière, ils prendront conscience du « véritable coût du cuir ».