Pour fournir l’aide dont les personnes en difficulté financière ont besoin, l’État a mis en place différentes sortes de soutiens sous forme d’indemnités, d’allocations et d’aides sociales en tout genre. Si ces allocations représentent une aide précieuse pour de nombreuses personnes, d’autres en profitent pour vivre le plus confortablement possible et même pour réaliser leurs rêves les plus fous !
Dans le cas de Jordan et d’Anna, le couple qui profite déjà d’aides sociales espère que l’État britannique prenne en charge leur frais de mariage !
Âgés de 32 et 35 ans, Anna et Jordan vivent des aides sociales depuis plusieurs années, car ils sont au chômage. Maintenant, le couple britannique souhaite faire un pas de plus dans leur relation en se mariant ! D’ailleurs, ils envisagent de faire financer l’évènement aux frais du contribuable en demandant un prêt gouvernemental…
En effet, le couple estime mériter un mariage dans de bonnes conditions, car il s’agit d’un droit fondamental. Ils ne veulent d’ailleurs pas se contenter d’un simple mariage à la mairie, car ils souhaitent se dire « oui » dans une belle église bien décorée, avant de faire une cérémonie incroyable dans un château. Le tout avec une calèche comme tête de cortège, un groupe de musique pour animer l’ambiance, du champagne pour les invités et même une lune de miel au Mexique !
Malheureusement, ils n’ont pas les moyens de se payer une telle fête… D’ailleurs, comme Anna est en surpoids, elle ne peut pas travailler et donc faire rentrer de l’argent pour réaliser ce rêve ! Cependant, cela représente un argument supplémentaire pour que l’État accepte leur requête : en leur offrant ce mariage de rêve, Anna retrouverait plus confiance en elle et assez de courage pour aller travailler à nouveau, rétablissant dès lors leur situation socioprofessionnelle si précaire…
Évidemment, leur projet a semé la controverse auprès de l’opinion publique qui estime que ce serait inconcevable de s’offrir un mariage grandiose par l’État ! De toute façon, le gouvernement britannique ne compte pas accepter leur requête, car selon Jonathan Isaby, Directeur Général de l’alliance des contribuables, « le système de prestations est un filet de sécurité précieux » qui ne doit pas être considéré comme « une couverture confortable ».