C’était une journée qui s’annonçait banale pour Sandrine Bernard. Le 17 février 2025, dans l’arrière-pays de Menton, cette femme passionnée par les promenades en pleine nature voit sa vie bouleversée lorsque Aslan, son chien-loup tchécoslovaque adoré, est abattu. Ce drame soulève de nombreuses interrogations.
Cette promenade au Mont Agel, un lieu familier pour Sandrine Bernard, s’est transformée en cauchemar. Sans la moindre appréhension, elle avait emmené son compagnon à quatre pattes ainsi qu’un malinois appartenant à une amie, profitant de la fin de la période de chasse au gros gibier. Hélas, la quiétude du moment fut brisée par deux détonations stridentes.
Des éléments troublants
La découverte du corps d’Aslan a fait l’effet d’un coup de tonnerre. Sandrine Bernard n’a pu qu’assister, désemparée, à la fin tragique de son ami qui partageait sa vie depuis sept ans. “Il était tellement gentil et protecteur. Il n’a jamais fait le moindre mal ni mordu quiconque”, confie-t-elle entre deux sanglots.
La radiographie a révélé que son chien avait été criblé de plombs. Plus d’une centaine de projectiles ont été découverts dans son corps, suggérant un tir à courte distance. Pour Sandrine Bernard, le coupable ne peut être qu’un chasseur ou un braconnier qu’elle avait peut-être aperçu à son arrivée, car une voiture était stationnée près de l’entrée du sentier.
Enquête en cours et appels à témoins
Déterminée à ce que justice soit rendue, Sandrine a déposé plainte auprès de la gendarmerie de Nice. Les autorités sont en pleine enquête et envisagent d’auditionner tous les chasseurs de petit gibier des environs. De leur côté, deux associations de protection animale, dont 30 Millions d’Amis, se sont constituées partie civile, intensifiant ainsi la pression pour une résolution rapide du dossier.
Jean-Pierre Caujolles, président de la Fédération des chasseurs des Alpes-Maritimes, n’est pas resté silencieux. Il évoque des incidents antérieurs impliquant le chien d’un autre propriétaire et souligne que si Aslan a été pris pour un loup, cela pourrait expliquer cet acte tragique. “Si l’animal l’a attaqué, lui ou son chien, et qu’il l’a pris pour un loup, ça peut s’expliquer…”, explique-t-il.
Les possibles conséquences
Le drame prend de l’ampleur, avec un climat de tension croissante entre promeneurs et chasseurs locaux. Sandrine envisage également des poursuites contre la Fédération des chasseurs. Les séances d’audition se poursuivent et dans l’attente des résultats de l’enquête, de nombreux habitants de la région réclament des réponses.
Cette terrible situation alimente un débat houleux sur la cohabitation entre civils et chasseurs dans les zones rurales. La perte d’Aslan est une tragédie non seulement pour Sandrine Bernard, mais aussi pour tous ceux qui connaissent la douleur de perdre un être cher.
En conclusion, cette affaire pourrait bien entraîner des changements significatifs dans les règlements de chasse locaux pour assurer une sécurité renforcée. Les yeux sont tournés vers les enquêteurs pour révéler la vérité derrière cette affaire qui bouleverse la communauté.