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« Toujours la braguette ouverte et sans slip… » : le comportement troublant d’un pâtissier de l’Oise envers ses apprenties


Ce pâtissier de l’Oise se baladait sans sous-vêtement devant ses apprenties, prétextant des "problèmes digestifs" et des "braguettes défectueuses". Mais ce qui s’est réellement passé entre 2019 et 2021 dépasse l'entendement. Révélations sur une affaire glaçante qui secoue le monde de l'artisanat.

Située à Mouy, une petite commune paisible de l’Oise, la boulangerie où travaillait ce professionnel de la pâtisserie n’avait rien d’exceptionnel. Pourtant, entre septembre 2019 et mars 2021, elle a été le théâtre de faits troublants que les apprenties mineures n’oublieront jamais.

Pendant près de deux ans, le pâtissier de 48 ans, pourtant père de famille, a instauré un climat toxique au sein de l’établissement. Ses jeunes collègues, parfois âgées de moins de 18 ans, ont dû faire face à des comportements qu’elles n’auraient jamais imaginé vivre dans un cadre professionnel.

😳 Le membre apparent, des excuses gênantes

Le comportement du pâtissier a été décrit comme de plus en plus intrusif. Il se présentait fréquemment dans le laboratoire avec le membre visible, sans slip, sous prétexte que ses pantalons étaient défectueux.

« J’avais souvent des braguettes cassées et je souffre de diarrhée. Il m’arrivait de ne pas porter de sous-vêtement par précaution », a-t-il déclaré au tribunal.

Mais pour les victimes, l’intention était claire. Ces « accidents vestimentaires » se répétaient sans cesse. Dans l’étroitesse des lieux, certaines ont raconté avoir été frôlées, involontairement ou non, par le corps du pâtissier.

📸 Des clichés choquants et des cadeaux indésirables

L’affaire a pris une tournure encore plus dérangeante lorsqu’il a été révélé que le pâtissier envoyait des photos de ses parties, souvent placées de manière provocante… au milieu de ses créations pâtissières. Une mise en scène dérangeante, à la frontière du harcèlement et de la perversion.

Plusieurs apprenties ont également retrouvé de la lingerie fine glissée dans leurs casiers. Pour certaines, la découverte a été traumatisante.

« On ne savait pas comment réagir. C’était humiliant et déroutant », a confié l’une des jeunes victimes, sous couvert d’anonymat.

⚖️ Un procès sous tension à Beauvais

Le jeudi 26 juin 2025, le tribunal correctionnel de Beauvais a jugé l’homme pour harcèlement.

Face aux juges, le pâtissier a tenté de minimiser les faits, parlant d’ »erreurs de tenue » ou de « malentendus liés à sa santé ». Mais ses justifications n’ont pas convaincu le tribunal.

« Je me suis remis en question, j’ai changé de vêtements. Aujourd’hui, je porte des pantalons sans braguette », a-t-il déclaré à la barre.

Il a finalement été condamné à 18 mois de prison avec sursis probatoire, assortis de l’interdiction d’exercer toute activité en lien avec des personnes mineures.

🔍 Un métier admiré, une confiance brisée

Cette affaire soulève une question essentielle : comment protéger les jeunes apprentis dans des milieux aussi hiérarchisés que l’artisanat ? La relation maître-apprenti, censée être fondée sur la transmission et la confiance, s’est ici transformée en abus de pouvoir.

« On admire ces professionnels pour leur savoir-faire. Mais derrière le prestige du métier, il faut aussi voir la réalité des abus possibles », alerte une responsable d’association de protection des apprentis.

Ce que beaucoup ont d’abord pris pour des maladresses ou des « bizarreries d’artiste » s’est révélé être un système bien plus toxique. Grâce au courage des victimes, la vérité a été portée devant la justice.
Derrière les vitrines remplies de douceurs, une réalité amère a été exposée au grand jour.

Sources :

  • Le Courrier Picard, rapport d’audience du 26 juin 2025

  • Tribunal correctionnel de Beauvais, dossier n°2025/0626