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Scandale au Zoo d’Amnéville : le cadavre d’Olaf, l’ours polaire, tronçonné et envoyé à la déchetterie

Olaf, l'ours polaire du zoo d'Amnéville mort en 2018. Photo d'illustration/ Credit : AFP PHOTO / AXEL HEIMKEN

Des salariés du zoo d’Amnéville ont témoigné sur France Bleu. Ils ont rapporté qu’Olaf, le célèbre ours polaire du parc, a été tronçonné dans le but de faire des économies. D’après les précisions disponibles, ce cas est loin d’être isolé.

Le zoo d’Amnéville a annoncé la mort d’Olaf, son célèbre ours polaire, en juillet 2018. Âgé de 31 ans, le plantigrade figurait parmi les animaux les plus connus de l’établissement. Mais lundi dernier, France Bleu a fait une révélation macabre concernant la dépouille de l’animal. D’après la radio locale, les salariés du parc ont tronçonné le cadavre du mammifère,  car la déchetterie a refusé de s’en occuper.

Réduire les frais d’équarrissage

Olaf a connu une mort paisible. Il a rendu l’âme durant son sommeil, pendant un épisode caniculaire extrême. Tous ceux qui l’ont connu lui ont rendu un hommage appuyé. Apparemment, ce n’est pas le cas des responsables du zoo où il a vécu pendant des années.  

D’après les témoignages d’un salarié du parc sur France Bleu, l’établissement voulait à tout prix se débarrasser du corps de l’animal. La direction a d’abord essayé de l’envoyer dans un centre de retraitement des déchets non dangereux. Comment le cadre était en état de décomposition avancée, le site l’a refoulé.

Olaf en 2011 au zoo d’Amnéville. Credit : PELAEZ JULIO / MAXPPP)

Après son retour, le directeur a demandé à ses salariés de le tronçonner. L’objectif est simple, réduire au maximum les frais d’équarrissage.  Depuis, les restes ont disparu, les équipes ignorent si elles ont été enterrées ou non.

Le directeur du zoo nie en bloc

Le zoo d’Amnéville est souvent pointé du doigt pour ses agissements. Récemment,  lors d’une enquête de France Bleu, une salariée a affirmé qu’elle avait déjà découpé un éléphant avant de l’enterrer dans le parc.  Un autre ajoute plus de détails : « J’ai aussi enterré des bestioles dans la forêt (…) Un lion, un puma, un boa… »

Le directeur du zoo ne voulait pas une société d’équarrissage. Photo illustration/ Credit :  afp.com/SEBASTIEN BOZON

Face à ces accusations, Michel Louis, le directeur du Zoo, a nié l’existence de telles pratiques. Quoi qu’il en soit, l’ours polaire ne méritait pas un traitement pareil.